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Pourquoi certaines femmes ont-elles mal au bas-ventre après les règles ?
Les ovaires représentent une partie très importante des organes reproducteurs chez la femme. Ils produisent les hormones, y compris les œstrogènes, qui déclenchent les menstruations. Ils libèrent en moyenne un ovule par mois pouvant être fécondé.
Les crampes aux ovaires peuvent être aiguës ou chroniques. La douleur ovarienne aiguë s’installe rapidement (en quelques minutes ou quelques heures) et disparaît parfois aussi vite. La douleur chronique commence habituellement plus graduellement et peut durer plusieurs jours ou mois. Certaines activités accentuent ces douleurs, qui peuvent alors perturber le quotidien de la femme.
Généralement, les douleurs aux ovaires surgissent au début des règles et pendant le cycle. Mais il peut arriver de ressentir des crampes après les règles. Ces dernières sont appelées “dysménorrhées secondaires” et sont assez fréquentes chez la femme adulte. Dans la plupart des cas, les douleurs après les règles ne sont pas graves et ne représentent aucun danger. Parfois, les femmes ont l’impression que la douleur provient des ovaires alors que le problème se situe dans l’utérus.
Si les douleurs au niveau de l’utérus et des ovaires persistent et durent trop longtemps, elles peuvent cacher une pathologie plus sérieuse qui nécessite une prise en charge par un médecin.
Où sont localisées ces douleurs après les règles ?
Les crampes aux ovaires après les règles se font généralement sentir par périodes dans le bas-ventre et le dos mais peuvent aussi s’étendre à d’autres membres du corps comme les hanches et les cuisses. Elles sont parfois accompagnées de nausées et de vertiges, de ballonnements ou de soucis digestifs.
D’où proviennent les crampes au niveau de l’ovaire ?
Des douleurs sans causes réelles
Chez la majorité des femmes, ces douleurs ressenties après les règles ne sont pas nécessairement le signe d’une pathologie. Souvent, elles n’ont pas de causes particulières et passent comme elles sont venues après quelques jours. Lorsqu’elles durent, elles peuvent constituer le symptôme d’une maladie de l’utérus ou de l’ovaire, qui nécessite une visite chez un gynécologue. Mais pas de panique, avoir un ou plusieurs symptômes ne signifie pas pour autant que vous êtes atteinte d’une maladie grave ou d’un cancer ! Il existe une multitude de petites affections, ennuyeuses mais bénignes.
L’endométriose, une maladie de l’utérus qui peut causer des douleurs aux ovaires avant, pendant et après les règles
L’endométriose est une maladie qui touche l’endomètre et qui cause des douleurs régulières et intenses. Chaque mois, l’endomètre de l’utérus s’accumule en vue d’accueillir un embryon en pleine croissance. Lorsqu’un ovule n’est pas fécondé, cette muqueuse se détache et est libérée du corps par les règles. Chez les femmes atteintes d’endométriose, ces tissus se développent ailleurs dans le corps. Ce tissu gonfle et saigne chaque mois mais comme il ne peut pas être évacué normalement, il peut former des tissus cicatriciels qui peuvent être très douloureux.
L’endométriose s’accompagne d’une inflammation localisée et peut même causer une douleur pendant ou après les rapports sexuels et même en allant à la selle. Particulièrement handicapante, l’endométriose peut être traitée par des médicaments, une hormonothérapie ou une chirurgie.
L’adénomyose une maladie de l’utérus pouvant causer des saignements et des douleurs
L’adénomyose est une affection causée par une croissance anormale des tissus. Au lieu de se former dans la paroi utérine, les tissus se développent dans la paroi musculaire de l’utérus. Cette maladie peut causer des crampes avant et après les règles, des saignements abondants, une sensation de ballonnement permanente. La maladie peut se situer dans tout l’utérus ou être localisée en un seul endroit. Même s’il s’agit d’une affection sans gravité, la douleur persistante et les saignements abondants qu’elle engendre peuvent considérablement entraver le quotidien de la femme. L’adénomyose est une maladie plutôt fréquente. On la retrouve généralement chez les femmes d’âge moyen et celles qui ont eu des enfants. Elle se traite par un protocole médicamenteux ou dans les cas les plus graves, par hystérectomie.
Les maladies inflammatoire pelviennes (MIP) : des bactéries pouvant affecter l’ovaire et causant des crampes
Les maladies inflammatoires pelviennes (MIP) comme la salpingite sont causées par des bactéries qui se logent et se développent dans le vagin, l’utérus, les ovaires et même les trompes de Fallope. Souvent, une maladie inflammatoire ne provoque que des symptômes bénins autour de la période des règles, comme des douleurs pelviennes, des pertes vaginales anormales, des saignements après les règles, une sensation de fièvre ou de brûlure en urinant. Les MIP peuvent être traitées avec des antibiotiques. Elles sont souvent transmises par voies sexuelles, tous les partenaires doivent subir un test afin de prévenir toute IST.
Les fibromes dans l’utérus, bénins mais pouvant provoquer des crampes et saignements après les règles
Il s’agit d’excroissances très fréquentes qui se forment dans l’utérus. En principe, les femmes qui en sont atteintes ne l’apprennent que par l’examen de contrôle annuel chez le gynécologue car les fibromes ne génèrent aucun symptôme ni aucune douleur aux ovaires. Lorsqu’ils sont importants, ils peuvent néanmoins causer des crampes douloureuses même après les règles, des saignements irréguliers, des perturbations dans le cycle menstruel …
S’ils sont trop gênants, les fibromes peuvent être traités par des médicaments ou retirés par une intervention chirurgicale.
Le kyste ovarien : fréquent mais souvent sans douleurs
Présent à l’intérieur même de l’ovaire, le kyste peut causer des saignements et des douleurs après les menstruations. La plupart des kystes aux ovaires apparaît et disparaît sans même que les femmes ne s’en aperçoivent. Mais lorsqu’ils sont trop gros, ils peuvent générer des douleurs pelviennes conséquentes. La gêne peut même atteindre l’estomac. Si les douleurs sont accompagnées de fièvre, il faut immédiatement consulter un médecin. Le diagnostic s’effectue par le biais d’un examen d’imagerie qui montrera de façon plus détaillée s’il s’agit d’un kyste à l’ovaire.
En règle générale, si la présence d’un kyste est avérée, les médecins n’y touchent pas et se contentent de surveiller votre état. Si les symptômes deviennent trop handicapant, il est possible d’effectuer une laparoscopie, qui est une forme de chirurgie utilisant petites incisions et une minuscule caméra éclairée pour enlever le kyste. Les kystes plus gros doivent être enlevés par une incision plus grande dans l’abdomen. Parfois, une simple prescription de pilule suffit à faire disparaître le kyste.
La sténose cervicale : un mauvais écoulement des règles
La sténose cervicale se produit lorsque le col de l’utérus présente une ouverture trop étroite qui peut entraver les saignements lors des règles. Cela peut ainsi causer une pression au niveau de l’utérus et provoquer des douleurs. Chez certaines femmes, la sténose cervicale est congénitale. Chez d’autres, elle peut résulter de plusieurs autres causes, comme la ménopause ou un cancer du col de l’utérus.
Pour soigner cette affection, il existe une intervention qui détruit ou enlève la muqueuse de l’utérus. La radiothérapie est quant à elle nécessaire s’il s’avère que la sténose cervicale est due à un cancer.
La grossesse extra-utérine (GEU)
La GEU se produit lorsqu’un ovule fécondé ne descend pas dans l’utérus mais se fixe au niveau des ovaires ou dans les trompes de Fallope. La femme « enceinte » peut alors développer les mêmes symptômes que lors d’une grossesse normale. Mais une GEU finit par provoquer des saignements en continu, des douleurs pelviennes aiguës… La GEU, qui peut réagir positivement à un test de grossesse, doit être considérée comme une urgence car elle peut provoquer la rupture de la trompe et une hémorragie interne. Attention, si vous suspectez une GEU, un test de grossesse négatif ne suffira pas à l’infirmer. Pour cela il est nécessaire d’effectuer une prise de sang et une échographie. Une grossesse se développant en dehors de l’utérus finit généralement en IVG, le bébé ne pouvant pas se développer correctement dans ces conditions. Lorsqu’elle n’est pas prise à temps, il peut parfois être nécessaire de retirer l’ovaire. Mais cela ne joue en rien sur la fertilité, une femme peut très bien tomber enceinte avec un seul ovaire.
Les crampes d’ovulation, environ deux semaines après le cycle
L’ovulation survient en moyenne 14 jours après les règles. Il arrive que celle-ci provoque des douleurs localisées au niveau des ovaires, appelée « Mittelschmerz ».
Ce « Mittelschmerz » se produit lorsque lors de la libération de l’ovule par le follicule. Ce processus naturel peut provoquer une sensation de pincement ou d’inconfort qui peut durer de quelques minutes à plusieurs heures. La douleur se ressent généralement que d’un seul côté, celui de l’ovaire qui libère l’ovule. L’origine de cette douleur est encore méconnue. Certains spécialistes pensent que le follicule, en se développant, étire une partie de l’ovaire qui devient alors douloureux. D’autres théories évoquent l’idée que le sang et les autres liquides qui sont libérés lorsque le follicule se rompt, causent une irritation.
S’il s’agit d’une gêne dont la majorité des femmes se passeraient bien, certaines y trouvent un certain avantage lorsqu’elles souhaitent tomber enceintes. En effet, des crampes dans les semaines précédant les règles sont le signe d’une ovulation et donc de fertilité. À l’inverse, elle permet de détecter la période « à risque » lorsqu’on ne souhaite pas tomber enceinte. Rappelons néanmoins qu’il ne faut pas compter sur cette méthode qui est loin d’être une méthode de contraception très efficace dans la mesure où les spermatozoïdes peuvent vivre jusqu’à 5 jours dans le corps de la femme.
Aucun traitement n’est nécessaire pour ce genre de douleurs. Toutefois, si elles deviennent extrêmes, votre médecin peut vous prescrire une contraception orale qui bloquera l’ovulation.
Les tumeurs ovariennes, bénignes ou malignes
Le cancer de l’ovaire est rare mais grave. Il se produit lorsque des cellules anormales se multiplient et forme une masse qui peut en premier lieu faire penser à un kyste. S’il n’est pas traité à temps, le cancer peut se propager dans d’autres parties du corps. Cette maladie présente souvent des signes avant-coureurs, mais les premiers symptômes ressemblent à ceux d’autres affections bénignes :
- Ballonnements abdominaux, pression et douleurs
- Difficulté à manger
- Envie d’uriner anormale
- Épuisement
- Irrégularités des règles
- Soucis digestifs
- …
Les tumeurs peuvent être tout à fait bénignes, mais causer tout de même une douleur aux ovaires après les règles à cause de leur taille parfois conséquente. Seuls des examens par imagerie pourront infirmer ou confirmer la présence de tumeur. Une prise de sang viendra quant à elle évaluer le risque de cancer.
Comment soulager les douleurs aux ovaires ?
Après avoir reçu une diagnostic du médecin, si ces douleurs sont effectivement bénignes, il existe plusieurs façons de les soulager. La plupart des remèdes doivent être combinés à un mode de vie sain :
- Réduire les sources de stress
- Maintenir une alimentation saine et boire beaucoup d’eau
- Eviter l’alcool et bannir le tabac
- Eviter le café, qui accentue le stress et la nervosité
- Réduire les aliments gras et salés
- Bien dormir
Le sport peut également aider certaines femmes à réduire les douleurs aux ovaires car il aide à faire circuler le sang. Le vélo ou la marche sont d’excellents sports pour améliorer la circulation sanguine sans intensifier la douleur.
Lorsque cela ne suffit pas, il est possible d’opter pour d’autres méthodes comme :
- Les analgésiques, qui doivent soulager ponctuellement mais ne doivent pas devenir un « traitement ». Attention, l’aspirine est à éviter en période de règles car elle fluidifie le sang.
- Les contraceptifs oraux (que seul un médecin peut vous prescrire). Un rééquilibrage hormonal grâce à la pilule permet parfois de réduire les douleurs aux ovaires
- L’acupuncture, qui réduit le stress et aide au rééquilibrage hormonal, notamment chez la femme en pleine ménopause
- Les massage du bas-ventre avec des huiles essentielles
- Utiliser une bouillotte (la chaleur aide à détendre les muscles)
L’homéopathie peut aussi être envisagée pour soulager les douleurs aux ovaires. Certaines plantes comme le Veratrum album, l’Ignatia, le Colocynthis, le Magnesia phosphorica ou le Chamomilla vulgaris peuvent soulager les douleurs, qu’elles soient diffuses ou aiguës.
Quand consulter un médecin ?
Si les douleurs aux ovaires après les règles persistent pendant plus d’une semaine ou si vous développez d’autres symptômes, il est essentiel de consulter un médecin qui pourra confirmer ou infirmer la présence d’une pathologie sous-jacente. De même, si vous constatez un changement au niveau de la texture, de la couleur ou de l’odeur du sang, il est préférable d’en discuter avec un gynécologue qui pourra effectuer des prélèvements vaginaux et un frottis sur le col de l’utérus pour écarter tout risque de maladie grave.
En résumé, il faut consulter lorsque vous présentez un ou plusieurs de ces symptômes :
- Douleur pelvienne persistante ou intense
- Cycles de plus de 38 jours ou de moins de 24 jours
- Règles durant plus de 7 jours
- Règle trop abondantes qui nécessitent un changement de protection toutes les heures
- Présence de gros caillots de sang
- Spotting (saignements entre deux cycles)
- Saignements après la ménopause
- Saignements pendant ou après les rapports sexuels
- Saignements ou crampes après un test de grossesse positif
- Présence de sang dans les urines
- Fièvre
- Sueurs nocturnes
- Nausées, vomissements, diarrhées
Comment le gynécologue pose t-il sont diagnostic ?
Les méthodes utilisées par votre médecin ou votre gynécologue pour diagnostiquer la douleur ovarienne peuvent être très différentes en fonction de vos symptômes. Dans tous les cas, votre médecin retracera votre historique médical complet, procédera à un examen physique (échographie endo-vaginale ou pelvienne, toucher vaginal, frottis …) et vous posera des questions comme :
- Où se situe la douleur ?
- Quand a t-elle commencé ?
- À quelle fréquence ressentez-vous une douleur ?
- Est-ce qu’une activité soulage ou aggrave cette douleur ?
- Quelle sensation ressentez-vous ? Une douleur lancinante ou plutôt diffuse ?
- Ces crampes vous gênent-elles au quotidien ?
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