Aujourd’hui c’est vraiment un « coup de gueule » que je pousse ! Autant je suis pour que les étudiants de tous les corps de métier, fassent des stages pour se frotter au monde du travail, comprendre comment on applique la théorie par la pratique. Mais, je viens de réaliser que certains patrons profitent de l’aubaine pour embaucher des « pseudos stagiaires » à cout bien évidemment bas, pour faire le travail d’un permanent ! Et devant la recrudescence de demande de « stagiaire » dans le monde de l’informatique, je me pose la question si ce n’est pas un secteur dans lequel ce phénomène est flagrant.
En effet, les jeunes d’aujourd’hui sont nés avec un clavier dans les mains. Aussi, il est facile de trouver un dégourdi qui aie déjà une expérience dans la maitrise de l’informatique, est déjà son site, connaisse des programmes assez élaborés. Comme Obélix, ils sont tombés dans la marmite du code quand ils étaient petits. Il paraît donc facile de leur demander par exemple de faire un site internet.
J’ai fait une recherche (et je vous invite à faire de même) : stagiaire webmaster. Et là que constate-t-on :
– Premier lien : Offre de stage : Une société spécialisée dans la création de trafic qualifiée et lucratif sur le Net… .Bac+3 ou 5 … Une expérience, maitrise indispensable de logiciels que même un amateur n’a pas les moyens de se payer tellement ils sont chers, on vous décrit une mission, et vous serez payé royalement en indemnités de stage ! On comprend que la dite société fasse des bénéfices !
– Deuxième lien : Stagiaire webmaster : J’ai créé ma société, j’y comprend rien à Internet, mais j’ai besoin d’un site. Donc je cherche un stagiaire, ou les trouver ? Ben voyons !
– Troisième lien : Stage de webmaster : Description de la fonction, demande d’un CV et des références sur ce que vous avez déjà réalisé, mais vous serez payé 1/3 du SMIC. Royal non ?
– Quatrième lien : Recherche stagiaire : Quel honneur ! C’est carrément le conseil Général d’Ille et Vilaine qui recrute. Bien entendu il faut des références, et en plus vous avez une mission, un objectif. Pour un salaire mirobolant de 398 €/mois
– Cinquième lien : Stagiaire webmaster-référenceur : Ici on s’est abstenu de parler rémunération mais enfin on peut lire la description de la fonction.
– Sixième lien : Recherche Stagiaire sur Bordeaux : Toujours pareil : Expérience, niveau d’études, description du travail, avec en prime : Recherche CDD ou CDI s’abstenir ! Faut bien comprendre que je veux un stagiaire pendant 4 mois. Inutile de venir me proposer vos services en CDD vous me coûteriez trop cher !
Comme Google change parfois les positionnements, je vous assure qu’il s’agit là des 6 premiers liens sur la requête mentionnée plus haut, à cet instant ! Je n’irai pas plus loin, mais les autres requêtes sont du même tonneau. Ces exemples sont donc représentatifs.
Mais de qui se moquent les employeurs ? Un stagiaire est une personne qui est en apprentissage (dans le sens le plus large possible), son embauche est liée à une convention de stage. Qui dit : « stagiaire » dit : « tuteur ». Or dans toutes les annonces citées, et dans beaucoup que j’ai déjà vue, il n’est fait aucune mention du tuteur. Sous la responsabilité de qui le dit stagiaire va travailler ? Qui va le guider ? Qui va l’encadrer ? Personne au demeurant ! Vu que chaque fois on demande : De l’expérience, on décrit le travail à fournir, éventuellement l’aumône qu’on est prêt à lui verser.
Ca suffit de vouloir exploiter les compétences d’un salarié pour éviter de payer des charges. 398 €/mois c’est le montant déterminé par l’URSSAF pour les « vrais stagiaires », mais il est aussi précisé sur le site :
Attention : Aucune convention de stage ne peut être conclue pour remplacer un salarié en cas d’absence, de suspension du contrat de travail ou de licenciement, pour exécuter une tâche régulière correspondant à un poste de travail permanent, pour faire face à un accroissement temporaire de l’activité de l’entreprise ou pour occuper un emploi saisonnier.
En l’absence de convention ou si le stagiaire est considéré comme une ressource à part entière de l’entreprise, les sommes versées seront assujetties selon les règles de droit commun applicables aux salariés.
Alors je m’adresse là aux futurs employeurs de stagiaires : Il faut comprendre dans ce texte :
- Un stagiaire est une personne qui doit être suivie par un « maître de stage » qui est là pour lui expliquer la mise en application de la théorie qu’il a apprise pendant les cours. Il rentre dans un cursus bien déterminé.
- Il n’est pas question de lui faire faire le travail que vous pourriez confier à une personne qui serait sur le marché du travail et qui a toutes les compétences requises pour le faire. Il est donc inutile de demander à un stagiaire de l’expérience.
- L’indemnité de stage n’a pour but que de récompenser le stagiaire pour sa participation dans l’entreprise. Car bien évidemment dans le cadre de sa formation il est amené tout de même à faire du travail pour la société, donc il est normal qu’il reçoive un petit pécule à la fin du mois. Cela ne reste qu’une indemnité, donc non soumise à cotisations sociales. Ce n’est pas un salaire !
- S’il est prouvé que vous avez détourné le statut de stagiaire pour avoir un salarié à bon compte, vous serez dans l’obligation de lui verser un salaire (au moins le SMIC) ainsi que l’indemnité de précarité, les congés payés, et bien entendu les cotisations sociales qui s’y rattachent !
Arrêtez de diffuser des annonces : « Cherche stagiaire »… Un stagiaire vous trouvera tout seul. Soit par le biais de son établissement scolaire, soit en prenant son téléphone ou sa belle plume. Un stagiaire connait les entreprises dans lesquelles il souhaite faire son stage. Un stagiaire ça prend du temps. Il ne peut pas être opérationnel en 24 heures ! Il n’est pas là pour pallier aux incompétences de votre personnel. C’est le contraire qui doit se passer. C’est à votre personnel de lui apprendre le métier ! Donc, si vous n’y connaissez rien dans son domaine, vous ne pouvez pas le prendre !
Vous n’avez pas de site Internet ? Vous souhaitez faire refaire l’existant ? Vous souhaitez améliorer le référencement de celui-ci ? Vous souhaitez développer une partie de votre activité ? Et bien, embauchez une personne qualifiée en CDD ou CDI, faites appel à une société ou un free-lance pour faire le travail, mais arrêtez d’exploiter les personnes qui cherchent désespérément un emploi pérenne !
Stagiaires ne vous laissez pas faire : Vous estimez que vous avez fait le travail d’un employé, et non un vrai stage, et que vous n’avez donc pas été payé à la hauteur de vos compétences : Réagissez ! Les tribunaux prudhommaux ne sont pas là seulement pour les licenciements abusifs !
Oui, j’en ai marre d’entendre : J’ai besoin d’un site, donc je vais embaucher un stagiaire !
Tous les jours je vire des posts : « recherche stagiaires compétents ». Et ce qui m’a amené à exprimer ma colère ici c’est ce post . On pourrait dire que c’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. D’ailleurs j’aurais du virer le post qui parait en deuxième position. Trop tard, par honnêté je l’ai laissé sur le forum, mais je n’en suis pas fière. Comme quoi, je ne vois pas tout. 🙁
Olitax
3 août 2008 à 18:36
Bonjour,
Je suis moi aussi passé par là. J’avais fait mon stage dans une société de création de site. Le type m’avais mis dans un bureau tout seul avec un ordi. Et je devais découper des design toute la journée. Son petit jeu n’a pas durer plus d’un jour, je suis pas du genre a me faire marcher sur les pieds…
A la fin je passé mes journées sur le Hub (d’ailleurs c’est là ou j’ai lu toutes les publications, et profiter de son imprimante pour les imprimer..) Et en partant du stage, j’ai expliqué a ce cher Monsieur comment un stage fonctionne… Mais je crois pas qu’il as compris…
Je devrais lui envoyé par email ce billet tiens 😉
Mais bon, je me souviens aussi des stage scolaire en 3°… Je veux pas dire mes les élèves passent plus de temps a balayer ou faire le boulot chiant, que d’apprendre et de vraiment rentrer dans la vie de l’entreprise.
Laurent Bourrelly
3 août 2008 à 23:48
Ma théorie se positionne en amont des entreprises qui usent et abusent des stagiaires.
C’est lors de la formation que cette obligation du stage devient malsaine. Il faut à tout prix remplir son CV d’étudiant d’expériences en entreprise. La demande est tellement forte que les offres se trouvent naturellement délayées.
Pourtant, les bons stages existent. Je peux en témoigner car mes stages se sont avérées toujours être d’excellentes expériences rémunérées au sein de sociétés ou organisations prestigieuses.
Cela dit, le billet d’Arlette se concentre sur les stages liés au webmastering. Désolé, mais je ne peux pas m’exprimer sur le sujet car je fréquente très peu les webagencies, mais je ne vois pas pourquoi ils abuseraient plus du système que d’autres.
Yuston
4 août 2008 à 1:10
Joli suite pour le post sur le Hub 🙂
Étrangement, je n’ai pas encore remarqué ce type d’annonce (sur le Hub) (journaux, sites Internet,…) en Suisse, et heureusement. Mais je pense que tôt ou tard il va y apparaître 🙁
Olitax
4 août 2008 à 1:50
C’est sur que sur le Hub tu ne risques pas d’en rencontrer souvent 😉 L’équipe de modérateur est bien efficace ! 🙂
Arlette
4 août 2008 à 8:00
Cela dit, le billet d’Arlette se concentre sur les stages liés au webmastering. Désolé, mais je ne peux pas m’exprimer sur le sujet car je fréquente très peu les webagencies, mais je ne vois pas pourquoi ils abuseraient plus du système que d’autres.
Tout simplement comme je l’ai dit plus haut, dans le webmastering c’est facile de trouver quelqu’un d’un peu doué qui connaisse un maximum de choses. Ses connaissances ne sont pas forcément liées à ses études 😉
Cherche : « Stagiaire boucher » tu trouveras des annonces certe, mais elle précise dans quel cadre (type d’études) et que la personne sera encadrée par un tuteur.
Prenons Olitax, (vu que c’est un jeune), je suis certaine que si demain je lui demande de me faire un site il saura le faire. Idem pour le référencement. Facile pour moi qui y connait rien dans la technique de dire : « Je te prends en stage 4 mois ton objectif sera de me faire un site et de le positionner sur les moteurs ».
Sur la requête : « stagiaire webmaster » tu ne trouves que des annonces qui demandent des stagiaires hyper qualifiés pour faire un travail bien précis.
Le phénomène « stagiaire » s’est répandu depuis une dizaine d’année car effectivement maintenant on demande aux étudiants de plus en plus de faire des stages en entreprise. Et comme Internet est assez récent, je dirais que les professionnels de l’Internet ont vu la belle aubaine d’avoir de la main d’oeuvre pas chère.
Tu serais surpris de voir le nombre de post que l’on vire sur le Hub du style :
– J’ai ouvert ma société, j’ai besoin d’une personne qualifiée pour faire mon site. Mais j’ai pas les moyens de la payer, donc je lui ferais un backlink
– Je cherche un stagiaire pour être numéro un sur les moteurs de recherche
Laurent toi tu as fait des stages au temps ou cela était moins courant, et certainement à l’étranger. Je conçois que le stage apporte un plus à l’étudiant, mais il ne faut pas qu’il devienne une main d’oeuvre à bas prix !
Yuston : Sur le Hub c’est normal, on les vire ! On ne veut que des annonces qui proposent des rémunérations qui tiennent la route 😉 . Par contre sur d’autres sites, tu n’as qu’à regarder les liens que j’ai mis dans mon billet ou faire une recherche sur Google.fr : « stagiaire webmaster »… Cela ne manque pas !
Peut-être qu’en Suisse il n’est pas obligatoire pour les étudiants de faire des stages ?
Gis
4 août 2008 à 9:49
Juste grandiose
Serge
4 août 2008 à 11:48
HUm l’arnaque du stage, en plus en dessous de 4 moi il n’est pas obligatoire de rénumérés, du coup certain finissent sans un sous.
Quant au stagiaire qualifié la ouic’est un comble erff mais bon bienvenue dans le monde réel ^^
Serge
Arlette
4 août 2008 à 13:53
@Serge : Bienvenue dans le monde réel ! … hummm… Tu parles à quelqu’un qui à 30 ans d’expérience derrière soi. Bon, je sais c’est pas marqué sur mon front 🙂 . J’ai connu l’époque bénie de l’intérim, j’ai une expérience, non négligeable, du privé et aussi de la fonction publique. Ben, oui, je suis une routarde dans le monde du travail. Tiens je pourrais vous en parler aussi… puff que de billets en perspectives. A croire que Laurent profites du statut de stagiaire sur Adicie… mdr …
Donc, nous dirons que j’ai assez de recul pour avoir une idée du monde du travail.
Ce que je regrette, c’est que le gouvernement à une époque (que je daterai d’une dizaine d’années maxi), a mis en place cette obligation de stage. Cela commence dès la 3ème…
J’ai joué le jeu : A savoir faire découvrir le monde du travail à des jeunes, essayer d’enseigner ce qu’est la réalité à des futurs demandeurs d’emplois, je me suis même « pris le chou » avec ma hiérarchie qui voulait embaucher des stagiaires pour leur faire faire le site de l’entreprise pendant le mois d’août, ou faire mes photocopies ou le classement pendant les périodes de bourre ! Donc j’ai une étique et voilà pourquoi aujourd’hui je pousse mon coup de gueule !
D’autant que mes études je les ai faites en cours du soir, et que pour obtenir mes diplômes il fallait (contrairement à l’idée de stage), que je prouve que depuis au moins 5 ans je travaillais dans le domaine concerné. Et en psycho, il a fallu que je confirme mon diplôme par un stage en cabinet ! Donc, je pense savoir de quoi je parle.
Je ne peux que réprouver la dérive qui s’est inscrite dans cette possibilité d’avoir de la main d’œuvre à bon marché.
D’autant qu’il est gratifiant personnellement de mettre sur un CV que l’on a été « Maître de stage » pour tel ou telle personne ! Cela montre que l’on est capable de transmettre son savoir, et se remettre en question ! Oui, les jeunes qui arrivent sans a priori dans votre fonction peuvent vous apporter une nouvelle façon de voir le travail, de penser différemment ! Enfin, c’est ce que j’en ai retenu de tous les stagiaires que j’ai pu former.
Donc le win/win avec les stagiaires existent : Il suffit d’être humble et de savoir se remettre en question tout le long de sa carrière. Mais cela doit-il se faire sur le dos des stagiaires ? La réponse est non ! Bien sûr !
Au cas ou cela vous aurez échappé… mdr… Vous pouvez m’appeler Arlette Laguillier… J’ai l’habitude 😉 … Même, si je ne pense pas être aussi « intégriste » qu’elle. 🙂
Nicolas
4 août 2008 à 16:20
Bonjour à tous,
Tout d’abord bravo pour l’initiative d’avoir ouvert ce billet ici 😉
Je vais faire un petit résumé de mes petites expériences en tant que stagiaire et malheureusement ca ne fera qu’appuyer ce que dit Arlette 🙁
Mon 1er stage c’était en 3eme (je n’ai pas précisé ce stage sur le topic du Hub vu qu’en général il n’a pas trop d’importance) ou j’ai rangé les rayons d’un supermarché. Je me suis dit que c’était qu’un petit stage et je n’avais pas d’expérience etc … mais en même temps je me suis aussi dit que certains élèves de ma classe avait réussi à avoir des stages intéressants ou ils ont été bien encadrés etc … A la fin j’ai eu le droit à rien mais bon on va dire que c’est normal vu comment sont payées les caissières !!
2eme stage c’était en BTS INFORMATIQUE dans une boite de maintenance informatique. Lorsque je suis rentré le 1er jour la 1ere chose que m’a dit la patron (avant de me dire bonjour) c’est « Je préfère te le dire tout de suite tu ne seras pas payé ».
Inutile de préciser que la suite ne s’est pas très bien passée mais j’ai tout de même reussi à faire un bon rapport de stage avec l’aide de l’un des employés qui a pris sur son temps lorsque le patron avait le dos tourné.
Pour le remercier je l’ai aidé à faire quelques « conneries » du style des photocopies, classement de docs etc … C’était un peu ma façon de le remercier et personne ne m’a forcé à le faire.
J’ai aussi eu le droit à des remarques de la part du patron sur mon physique. Malgré que tout ne soit pas faux je ne vois pas l’intérêt de dire ce genre de chose surtout quand on est gérant d’une société et qu’on ne ressemble pas à grand chose. Le dernier jour je suis parti sans aller le voir !
3eme stage c’était en FAC d’informatique ou ca c’est vraiment mal passé car on m’a mit devant un PC et je devais me débrouiller avec une doc technique mais sans cahier des charges (j’aurai préféré l’inverse à choisir).
Je n’ai pas été payé et à la fin du stage le patron est venu me voir en colère et m’a dit « Vous m’avez couté de l’argent !!! ». LOOOL !
A la limite ca dérangeait pas trop de ne pas être payé bien que ca m’a couté cher de prendre 3 bus différents pour me rendre sur les lieux du stage (sans compter les 2 H de route quotidien). Ce qui m’a plus dérangé c’est de ne pas être encadré du tout ce qui m’a valu la plus mauvaise note de la promo (bien que les profs avaient compris qu’il ne fallait plus envoyer de stagiaires la bas). Coef 5 ca fait mal mais j’ai quand même eu mon diplôme 🙂
Le 4eme stage en 2eme année de fac quand à lui s’est très bien passé. Le patron m’a bien encadré, il était sympa, très pro, j’ai été payé et j’ai même eu une prime sur un projet qui pourtant est tombé à l’eau en cours de route. D’ailleurs j’aurai compris qu’il me donne pas la prime (vu qu’il m’avait rien promis et que le projet lui a couté de l’argent). Il me l’a quand même donné et j’ai vraiment apprécié. D’ailleurs je suis retourné le voir quelques années après pour faire un petit « coucou » et j’y retournerai sans doute bientôt.
J’ai un peu l’impression de vous avoir raconté ma vie LOL, je ne suis pas un cas unique malheureusement c’est souvent comme ça que cela se passe et pour certains stagiaires c’est bien pire que ça 🙁
Je pense qu’être gérant d’entreprise c’est aussi être humain sans non plus passer son temps à faire QUE du social bien entendu. Le patron doit respecter ses stagiaires, ses employés, ses clients et fournisseurs et tout le monde est gagnant et content. C’est un état d’esprit qu’il faut avoir mais comme on dit il y a des cons partout…
Maintenant je comprends que certains patrons soient sous la pression et que parfois ils s’emportent un peu (ce qui peut se comprendre) mais quand leur mauvais comportement est répétitif et exagéré (harcellement etc) je ne leurs donne pas d’excuses. Un patron peut être exigeant et à la fois respectueux. Certains ne le comprennent pas.
En général les patrons qui ne se comportent pas bien à l’égard de leurs employés ne sont pas des experts en gestion d’entreprise !! Tout est lié…
Serge
4 août 2008 à 17:04
Nicolas => Tu illustre mieux que moi mes pensées.
Arlette => Le bienvenue dans le monde réel je le met plus par résignation que désir de faire la leçon, c’est pour moi une manière de dire que l’on est dans un monde de merde malgré les coup de gueule plus que justifiés. C’est pas du haut de mes 19 ans que je vais juger les gens, mais plutôt que je suis pile dans la tranche stage ^^
Arlette
4 août 2008 à 17:56
Pas de soucis Serge 😉 … Je profite parfois d’une réponse pour rebondir et apporter quelques précisions. Je sais que certains lecteurs et commentateurs me connaissent mais enfin ce n’est pas le cas de tout le monde. Heureusement pour Laurent, sinon il n’aurait pas beaucoup de lecteurs 🙁 . Enfin, bien que j’ai l’habitude de dire que je connais la moitié de mon village et l’autre moitié me connait, ils sont pas tous sur Adicie les Rognens !
Mon billet est surtout fait justement pour prendre la défense de tous les jeunes qui se retrouvent en situation de trouver un stage.
Bon courage à toi pour trouver un stage dans l’avenir 😉
Olitax
4 août 2008 à 18:15
C’est sur que les stages en 3° c’est vraiment chose a revoir… La plus part du temps c’est la même expérience pour tout le monde : ils profitent de la période de stage pour faire l’inventaire, ou comme tu as dit Arlette c’est pour faire les photocopies… Ou encore ranger les rayons comme toi Nicolas… Bref, pas intéressant du tout.
Nicolas
4 août 2008 à 18:26
Ca me fait penser qu’en début d’année un élève de 3eme m’a appelé pour me demander si je pouvais le prendre comme stagiaire.
Je lui ai répondu que j’avais plein de trucs à lui faire faire mais que je n’aurai pas le temps de m’occuper de lui j’ai donc refusé sa demande.
J’aurai pu le prendre et lui faire faire des trucs un peu « chiant » que je n’avais pas trop envie de faire mais ce n’est pas mon truc d’agir de la sorte.
Je suis plutôt du genre « ne fais pas aux autres ce que tu ne veux pas qu’on te fasse » 😉
Serge
4 août 2008 à 18:29
Arlette => Merci
Nicolas => Bravo
Olitax => En plus moi en 3eme j’ai fait mon stage dans la mécanique, or j’avais interdiction du collège de toucher les machines (de la perceuses à la grosse fraiseuse sur table) bref du coup il me restais plus que les vis à trier, les palettes à emballer et ce genre de trucs, mais la sa ne venais pas du patron. Donc en effet à revoir.
Nicolas
4 août 2008 à 18:38
En ce qui concerne les stages de 3eme il faut pas être trop exigeant, comme tu le soulignes Serge c’est un peu normal qu’un eleve de 3eme ne puisse pas toucher à des appareils qui nécessite certaines précautions.
Un stage de 3eme c’est surtout pour voir comment se passe la vie en entreprise.
Les « bons » patrons qui vont prendre un stagiaire de 3eme n’auront pas vraiment le choix que de leur confier des taches pas trop importantes pour l’entreprise.
On peut pas leur en vouloir pour ça.
Maintenant il doit quand même avoir un encadrement et si le stagiaire montre de la bonne volonté on peut toujours lui trouver des taches intéressantes à faire mais ca restera quand même limité vu le peu d’expérience qu’il aura…
Serge
4 août 2008 à 18:41
oui c’est ce que je dis, c’est le concept du stage de 3eme qui n’est pas bon.
Ce qui évidement n’empêche pas l’esclavage lors des stages de « perfectionnement » plus tard dans le cycle des études supérieures.
Nicolas
4 août 2008 à 18:45
En même temps c’est juste une semaine si je dis pas de betises ! Ce n’est pas la fin du monde si le stage ne passe pas très bien.
Au pire c’est une semaine de perdu.
Le seul risque c’est que le stagiaire garde un tres mauvais souvenir de son mauvais stage mais dans ce cas il verra ce qui peut avoir de mauvais dans une entreprise et ce qui peut l’attendre plus tard… Ce n’est pas forcement mauvais 😉
Olitax
4 août 2008 à 18:52
Oui mais si le but du stage de 3° c’est « Faire découvrir le monde de l’entreprise » et que rien n’est fait dans ce sens. Là oui c’est une semaine perdue 😉
Nicolas
4 août 2008 à 18:58
Ce que je veux dire c’est que le monde de l’entreprise ça comprend aussi les mauvaises entreprises. Donc quand tu tombes mal ca te fait un peu voir la réalité et à quoi tu peux t’attendre plus tard…
Arlette
4 août 2008 à 19:13
Evidement les stages de 3ème c’est pas évident. Normal Serge que l’on ne t’autorise pas à utiliser les machines, vu que c’est un problème de sécurité. Mais enfin, tu peux aussi te bruler avec la tasse de café que tu dois apporter au chef 🙂
Découvrir le monde de l’entreprise c’est plutôt dans le sens : « Etre confronté à des horaires, à une hiérarchie, les différentes tâches d’un emploi etc ». Par exemple dans mon domaine : La compta, voir le cheminement d’une facture, d’un règlement, les contacts téléphoniques, les imbrications avec les autres services… Bref plein de choses que l’on imagine pas vraiment quand tu apprends la théorie, ou que tu as une vague idée du métier.
Yuston
4 août 2008 à 19:40
Arlette,
je ne suis pas au courant des pré requis pour être étudiant en informatique. Mais lorsque je surfe sur des sites Suisses, dans les journaux,… je ne vois pas trop souvent de recherches « complètement hors norme ». Espérons que cela dure 😉
Arlette
4 août 2008 à 20:12
Yuston : J’ai bien compris que tu es Suisse. D’où ma réponse : Regarde sur Google.fr 😉 … Et ma question : Peut-être qu’en Suisse il n’est pas obligatoire pour les étudiants de faire des stages ?…
Je pense que c’est une spécialité française le : « stagisme »… Il y a quelques années ce n’était pas obligatoire, tout du moins pas dans toutes les filières. Jusqu’au jour ou un énarque a décidé qu’il fallait absolument que dans toutes les filières les étudiants fassent des stages. Et cela commence à la fin du collège. Donc, je ne serais pas surprise qu’en Suisse le phénomène ne soit pas autant généralisé… D’où ma question 😉
La question c’est juste par curiosité. J’aime bien savoir ce qui se passe ailleurs 🙂
Dominique
6 août 2008 à 19:25
Je me suis retrouvé dans les 2 cas, en tant que maitre d’apprentissage et ensuite en tant que stagiaire, en ayant repris mes études.
En tant que maitre d’apprentissage, j’ai eu un stagiaire qui préparait un diplôme de maintenance informatique niveau bac, que j’ai eu pendant 2 ans. Malgré de nombreuses demande de ma direction pour prendre des stagiaires pour m’aider, j’avais toujours refusé, jusqu’à la création d’un nouveau site, avec un réseau assez important et plusieurs centaines d’utilisateurs. Là, il y avait matière à faire pour l’apprenti. J’ai consulté plusieurs site de CFA, pour trouver un programme de formation qui correspondait à ce qu’il pourrait avoir à faire dans l’entreprise. J’ai pu aussi le faire, car j’avais été déchargé de nombreuses tâches pour me focaliser sur ces missions (dont le tutorat). Au bout de 2 ans, il était l’apprenti qui avait eu une formation en entreprise la plus approchée de ce qui était attendu dans son cursus. En allant même au delà.
Mais c’est vrai que quand on n’a pas de temps à consacrer au stagiaire ou à l’apprenti, c’est impossible. Car une tâche sur laquelle on passera 1 heure seul, il faudra, surtout au début, bien plus du double pour l’expliquer au « stagiaire » et qu’il l’applique. Plus le temps pour vérifier et lui faire corriger.
Ensuite, de l’autre côté de la barrière, après une vingtaine d’année de travail, j’ai repris mes études pour faire un master informatique. Lors de l’entretien il m’a gentillement dit qu’il pouvait m’expliquer comment fonctionnait le monde de l’entreprise (alors que j’avais plus d’expérience professionnelle que lui 😉 )
Je me suis donc retrouvé en stage, pendant 6 mois, pour implanter un PGI, payé 300 €/mois, avec un « maitre de stage » qui en connaissait moins que moi sur le domaine des SI et pareil pour la quasi totalité des consultants de la SSII qui collaboraient sur ce dossier, mais évidemment payés journellement 2 fois 1/2 mon émolument mensuel.
Ce « maitre de stage », usait et abusait de ce système, car il prenait, à l’époque, pas moins de 4 stagiaires pour gérer son service, et pas que pour l’informatique. Depuis, il semblerait que son système marche de moins en moins bien et même s’il n’est pas encore arrivé à prendre de vrais salariés pour effectuer des tâches permanentes, il est monté à la gamme au dessus en prenant des apprentis.
Quand je lui ai déclaré que je n’apprenais rien durant mon stage dans son entreprise, et que c’était même moi qui leur apprenais des choses, il a même osé me dire que c’était normal, en bac+5 on n’avait rien à apprendre, on était autonome. Bilan, au moment de la soutenance de projet, j’ai eu une note assez faible car le projet est parti en vrac par manque de maitrise du maitre de stage/chef de projet. Heureusement que je voyais ça gros comme une maison et que depuis plusieurs mois j’avais averti les responsables de stage à l’université.
Alors maintenant, si on veut le jouer au requin pragmatique et qu’on a besoin de faire développer un site web : on regarde quelles webagency « embauchent » des stagiaires et on leur fait une contre proposition proratisée au coût stagiaire. Par exemple, la SSII nous fait une proposition à 20 K€, étant donné qu’un stagiaire revient entre 10 et 15 fois moins cher qu’un ingé (ne pas oublier de compter les charges sociales dans le coût ingé), on va donc diviser par 10 à 15 le montant de notre contre proposition. Honnête, non ?
Yuston
7 août 2008 à 11:26
Sympa ton témoignage merci Dominique.
Pour revenir en Suisse, je n’ai aucune idée 🙁
Mais pour entrer dans diverses écoles (axées informatique, Webmastering, média, communication,…) plus ou moins réputées, j’ai remarqué que seule la maturité / BAC (France) (celui qu’on obtient après le lycée/gymnase) (je dois me tromper dans les termes, je ne sais pas trop comment vous appelez ça en France, désolé ^^).
Mais à la sortie de la formation (universitaire, haute école,…) il n’est pas obligatoire d’effectuer un stage me semble-t-il. Enfin, je vérifie tout ça lorsque la reprise des cours arrive 🙁
Morgan
9 août 2008 à 11:32
Bonjour,
C’est sympa de voir ces différentes expériences, c’est relativement hétéroclite.
Pour ma part je n’ai pas eu autant de souci avec mes stages, mais je pense que c’est aussi du au fait que je prends vraiment le temps de choisir et trouver mes stages.
En 3eme c’etait avec un vétérinaire, les animaux étant une passion. Trouver un vétérinaire qui accepte un collegien ne fut pas une mince affaire, il faut démontrer sa motivation, et je pense qu’en faisant cela, on amène le professionnel à réagir, et à notre tour on peut le jauger.
Actuellement je suis en stage depuis 2 mois dans une société de communication orienté sur le domaine de la santé, avant de choisir ce stage j’ai effectué plusieurs entretiens, évalué toutes les propositions. Par ailleurs, je me suis beaucoup renseigné, sur la société, j’ai demandé qu’on m’explique a l’avance ce que serait avec exactitude mes missions, avec qui je travaillerai, la composition de la société (plus d’hommes, de femmes, de jeunes, …) tout ça dans le but d’avoir un avis le plus complet possible.
Ah oui, je pense qu’il faut aussi mettre les choses au clair dés le début, je demandais s’il y avait rémunération ou non, ne serait que les 30% du smic, ainsi pas de mauvaise surprise. Si aucune rémunération, ciao!
Prendre son temps, analyser, poser les questions, déterminer avec précision ce qu’on fera, et ce qu’on souhaite avoir. Plus c’est clair au début, moins il y a de (mauvaises) surprises!
Cependant, il faut aussi savoir s’adapter, et ne pas hésiter à oser, faire front si quelque chose ne nous convient pas. Quitte à casser le contrat si besoin (enfin a chacun de voir, mais pour ma part j’hesite pas, exploité un peu, d’accord, mais il y a des limites).
Au final avec mon stage actuel je ne fais quasiment rien de ce qui était prévu au départ, mes missions ont pleinement changé et des responsabilités m’ont été octroyées, mais effectuant des taches interessantes et après avoir vu le patron (faut viser le plus haut direct, limiter au maximum les intermédiaires) j’ai pu négocier une rémunération correcte, tel un job d’été.
Ainsi on retrouve ce que beaucoup évoque sur cet article, le win/win. Je taf comme un employé, je bosse bien plus qu’un stagiaire, mais je suis rémunéré au dela des 30%, et ça me permet de me construire une certaine expérience.
Eux économisent plusieurs milliers d’euros, donc c’est cool 🙂
N’hesitez donc pas à aller négocier, et supprimer les intermédiaires!
Au besoin, un peu de bluff (ou pas 😉 ) sur la législation française et l’employeur devient étrangement plus compréhensif!
Arlette
9 août 2008 à 15:03
Ben voilà Morgan, tu es un stagiaire comme je les conçois. C’est à toi de choisir ton entreprise, et pas à l’entreprise de te choisir. C’est pour préparer ton avenir, donc c’est toi qui sait ce que le stage doit t’apporter.
En plus tu as tout compris du monde du travail 😉 . Faut savoir se vendre, mais surtout ne pas attendre bêtement que la hiérarchie fasse quelque chose pour toi. Tu prends le risque de bousculer les convenances, après tout qu’est-ce que tu risques ? Que le patron te reçoive pas ? Et après ! La belle affaire. Au moins tu n’as pas de regret tu as essayé. Par contre, tu as une chance d’être entendu, et cela a été tout bénéf pour toi. Félicitations !
Même si lors d’un stage faiblement rémunéré, tu prends toi l’initiative de faire un peu plus. C’est ton choix. Tu sais pourquoi tu le fais. Pour apprendre un peu plus que les autres.
Mais exiger des compétences et des responsabilités d’un stagiaire avant même de le prendre c’est vouloir exploiter les gens !
Morgan
10 août 2008 à 2:21
Merci! 🙂
Au début, je pense que le but était de profiter d’un stagiaire car ils sont en periode de rush etant donné qu’ils bossent sur un gros projet.
Cependant, dés le début je l’ai su, c’est un avantage je pense, car je savais dans quoi je m’aventurai, ce ne serait pas un stage photocopie/café.
Et je dois avouer que même si les débuts m’ont embeter car je ressentais l’exploitation, je me suis accroché mais plus pour le challenge. C’est toujours plus cool un stage si on se fixe des objectifs/challenge ou defi perso.
Un autre conseil, posez un maximum de question sur le stage, mais aussi sur les projets de l’entreprise, ses objectifs, ses projets. Il faut en savoir le maximum pour faire un choix judicieux.
Apres, il ne faut pas oublier qu’on reste des stagiaires, donc à la fois on n’est pas sensé nous demander monts et merveilles, n’hesitez pas a refuser, c’est un peu comme le poker avec moins de risque selon moi, quitte ou double, et s’il faut partir, l’employeur sera plus emmerdé que vous je pense. Mais on sait aussi qu’un stagiaire va abattre une certaine masse de travail avec une retribution financière toujours moindre que pour un CDD ou employé qualifié. Donc ne soyez pas non plus trop exigeant en vous pensant que vous etes aussi doué ou compétent qu’une personne ayant deja de l’expérience et le bagage. C’est possible, mais en restant humble on n’apprend plus, et on gagne en respect, enfin c’est comme ça que je vois la chose et ça fonctionne pour moi. 🙂
Le win/win donc, mais sans exagérer 😉
Aller, bon stage, moi il me reste encore un mois !
Laurent Bourrelly
10 août 2008 à 23:25
Je parle seulement de ma propre expérience, mais un stage réussi débouche parfois sur un deuxième stage qui pourra ensuite suggérer une offre d’emploi. J’ai vécu cette situation avec Cartier à New York (département marketing).
Bert
26 août 2008 à 19:41
Je remarque que ce coup de gueule a pour principale cible les entreprises/employeurs qui diffusent de telles annonces. Je pense qu’il aurait été également bon de « tailler un short » aux candidats qui acceptent de telles offres 😉
[Le conseil aux candidats : plus vous avez de compétences, plus vous devez être exigeant, passez multiples entretiens et faites marcher la concurrence !]
Laurent Bourrelly
26 août 2008 à 20:10
Peut-être que les candidats n’ont pas trop le choix par rapport aux entreprises qui pourraient tout de même faire un effort compensatoire un peu plus intéressant qu’une poignée de main et une lettre de recommandation.
Etudiant Publicité
26 août 2008 à 21:36
Tiens, peut etre saurez vous me conseillez.
J’ai négocié avec mon patron une compensation financière et une prime plus importante que celle prévue de base, seulement comme un con, je me suis satisfait d’un accord verbal.
En ce moment, mon patron s’amuse à des jeux dangereux, du type je dis un truc a un autre, puis l’inverse à un autre, en montant un peu chaque stagiaire et cdd les uns contre les autres. Sachant qu’il ne me reste que 2 semaines, et que j’ai l’impression qu’il cherche à provoquer la faute, soit pour éviter de payer la prime, soit parce que n’ayant pas ma langue dans ma poche, je lui ai fait part de certaines erreurs dans son projet, mais il s’estime suffisament compétent (alors que ce n’est strictement pas son domaine) donc supporte peu mes remarques.
Selon vous, dois je mettre les choses au clair avec lui, entre 4 yeux, et jouer à quitte ou double en tentant un « coup de pression » sur le fait que je n’aime pas ses pratiques, (je pourrais aussi compromettre son projet, étant donné qu’il repose sur moi à 90%, mais ce serait du chantage…C’est pas cool) ou j’essaye de lui faire à l’envers encore plus subtilement, en m’effaçant peu à peu durant les 2 dernières semaines…?
Merci!
Bertrand
26 août 2008 à 22:15
@ Laurent : je pense que dans les métiers du web, un candidat qui n’a pas plusieurs choix qui s’offrent à lui a mal fait ses recherches et/ou est un mauvais candidat. D’ailleurs, lui seul sera en mesure d’accepter de se faire exploiter.
Exemple : Le gars qui n’a postulé qu’aux offres publiées sur des sites tels qu’Iquesta ou que Kapstages, là où il entre en concurrence avec des dizaines d’autres profils, et qui a omis de jouer l’excellente carte des candidatures spontanées.
@ Morgan : désolé, aucune idée 😉
Laurent Bourrelly
26 août 2008 à 22:56
@ Bertrand : pas faux ! Finalement, nous sommes en présence de Darwinisme appliqué au monde de l’entreprise.
@ Morgan : tu aimes le travail bien fait et c’est tout à ton honneur. Ceci étant, il faut voir quel est l’objectif. Si tu veux absolument travailler dans cette société et qu’elle devienne ultra-performante, cela vaut la peine de tenter une approche pour redresser la barre.
Si ce n’est qu’une expérience parmi tant d’autres, il faut rentrer à fond dans son jeu. Faire l’hypocrite te récompensera sur le court terme et servira tes intérêts.
Enfin, c’est comme ça que je la jouerait.
Arlette
27 août 2008 à 8:51
@Morgan : Aie, aie aie ! Les paroles s’en vont les écrits restent ! Enfin, tu le sauras pour la prochaine fois 😉
Comme le dit Laurent, il faut bien analyser ton intérêt ! Un patron il faut savoir lui démontrer qu’il est un con, tout en lui disant qu’il est le meilleur, le plus beau, le plus intelligent ! Flatter son ego ça paie !
Si j’ai bien compris ton problème, il veut que tu fasses des choses qui ne seront pas pérennes, voire le pénaliser pour pouvoir dire après : « Oui, mais Morgan était incompétent »… Alors si c’est ça tu peux réagir en douceur (surtout ne jamais attaquer un patron de front), en lui disant : Oui, votre stratégie peut être bonne, mais pouvez vous me mettre par écrit ce que vous souhaitez, cela me permettra d’y réfléchir plus en profondeur.
Après, tu lui réponds par écrit : Vous souhaitez arrivé à tel résultat, mais il me semble que ce serait plus judicieux de le faire comme ça. Je pense que si on le fait de votre manière cela fonctionnement certainement pendant quelque temps mais vous prenez un gros risque que cela vous soit défavorable sur le long terme.
Sinon, tu fais le toutou pendant les 15 jours qui te reste, et avant de partir tu lui fais un écrit dans lequel tu lui dis : « Voilà, vous m’avez demandé de faire ceci et cela, je me suis exécuté, mais ce n’est pas du tout ce qui est bien pour vous. Vous n’avez pas voulu entendre mon opinion, aussi je me dégage de toutes responsabilités pour les résultats ».
Mais je pense que tu vas devoir faire ton deuil de la prime promise.:(
Ne pense pas que tes collègues vont prendre ton parti. Ils n’ont pas envie d’avoir des problèmes après ton départ. Chacun pour soi et Dieux pour tous !
Morgan
27 août 2008 à 10:07
Re-bonjour à tous!
Les écrits restent, certes, mais cela ne me dérange nullement. 🙂
J’ai pour habitude de dire ce que je pense, patron, admin, proviseur, etc. Parfois les conséquences sont facheuses, mais c’est un risque à prendre pour continuer à rester soi même.
Sinon je vais essayer de la faire plus douce que ce que j’ai l’habitude de faire, mais me taire et laisser un projet s’approcher d’un mur j’ai trop du mal, c’est pas concevable de laisser des gens foncer tête baissée pour un résultat plus qu’incertain.
Et les collègues, je sais bien que c’est ainsi…malheureusement, quoique ça peut se faire influencer, suffit d’avoir de gros arguments 😉
Enfin, on va voir ce qu’il adviendra…
Merci pour vos conseils 🙂
Arlette
27 août 2008 à 10:24
@Morgan : Je sais que c’est difficile de passer outre son caractère… Je suis du genre à dire tout haut ce que je pense. Patron ou pas ! Mais j’ai appris aussi avec le temps que parfois il faut être hypocrite pour arriver à ses fins.
Et crois moi, dans l’administration tu apprends vite qu’il vaut mieux caresser dans le sens du poil, plutôt que dire la vérité.
Tu le veux comme ça ? Soit, je le fais comme ça… Mais note bien que tu vas à ta perte. Quelques temps plus tard avec un joli sourire tu dis : « Ben oui, il me semble que je t’avais mis en garde »… Bon, maintenant tu acceptes que je fasse comme je le préconisais au départ ? Enfin, c’est pas grave… Faire et défaire c’est toujours travailler. 🙂
l'Ours
27 août 2008 à 14:42
c’est dommage qu’un responsable d’un organisme de formation type AFPA ne vienne pas donner son avis ici !
Doro
29 août 2008 à 11:19
ehh oui…c’est pour les mêmes raisons que j’ai quitté le monde fabuleux et pourri de la pub.Certains amis sont d’ailleurs devenus stagiaires professionnels bien qu’ils aient du talent! ca me révolte et me dégoute!
Merci pour ce coup de gueule;)
Sylvain
7 septembre 2008 à 20:21
Je ne peux parler que pour les stages d’école d’ingénieur et de la fac en informatique. Mais il ne faut pas oublier que les responsables de filières ont le devoir de vérifier la qualité de la mission (faisable par un stagiaire et lui permettant de consolider ses connaissances et eventuellement d’en acquérir de nouvelle), la compensation financière et la capacité de l’entreprise à assumer le stagiaire (il faut un tuteur qui soit un professionnel expérimenté). On essaye de faire le maximum pour que tout se passe bien, mais il faut savoir qu’un responsable de filière moyen doit faire ce job pour une trentaine d’étudiant environ et qu’en plus il doit visiter les stagiaires en entreprise une à deux fois (et que c’est souvent bénévole).
El-Cherubin
7 septembre 2008 à 20:57
Merci pour ce retour d’expérience Sylvain, j’aimerai savoir si c’est « obligatoire » pour les responsables de filières de faire cela… Car chez nous (ma formation en communication publicité) quasiment tous les étudiants ont trouvé leur stage eux même, normal me dira t on, mais il n’ont aussi jamais eu de visites de responsable de l’iut, ces mêmes responsables n’ont jamais pris contact avec nos tuteurs, et le seul retour de ce stage qu’ils vont avoir pour 80% des étudiants, ce sera le rapport de stage…
Donc que l’on fasse le taf du garçon de café et la photocopie, ou à l’inverse un job de cadre, si l’étudiant ne se plaint pas (par peur de ne rien trouver d’autre par exemple,ou ne pas valider son stage) on se retrouve avec des situations aberrantes…
Enfin, c’est peut etre ça la dure loi du monde du travail… 😉
Sylvain
7 septembre 2008 à 21:18
Je pense que chaque fac (ou ecole) fixe ses propres obligations, ce qui doit encore être accentué avec l’indépendance renforcée des universités. En revanche elles sont souvent similaires par discipline (toutes les ecoles d’ingé que je connais font du suivi assez fort par exemple).
Il faut voir aussi que certaines formations ont du mal à placer les stagiaires, donc elles ne font pas la fine bouche. Alors que d’autre ont trop de stages en proposition et donc en profite pour être très selectif (c’est le cas sur les postes liés à l’informatique d’entreprise – genre SAP et compagnie).
Carole
8 septembre 2008 à 17:00
je vous conseille le dernier livre de Tonvoisin Debureau
« travailler moins gagner plus » qui vient de paraitre chef privé, bonheur et chef d’oeuvre anti deprime pour les stagiaires en deprime
c’est l auteur du best seller « travailler avec des cons »
incontournable
son blog est par la, bon je retourne augmenter mon pouvoir d’achat 🙂
une stagiaire exploitée
Fanny
10 septembre 2008 à 21:28
Bonjour à tous
J’ai eu un problème avec un stage cet été, et c’est en cherchant des informations pour préparer ma défense que je suis tombée ici.
Je vais donc vous expliquer ma situation. J’ai fait une licence d’arts appliqués et je devais donc réaliser un stage de fin d’année.
Ma prof d’aikido m’avais mise en relation avec un aikidoka qui recherchait un stagiaire pour créer des documents commerciaux (charte graphique) pour son entreprise d’informatique industrielle. J’ai donc rencontré ce monsieur et accepté de réaliser des packaging pour ses logiciels. Ceci était donc l’objet du stage mentionné dans la convention. En gros au final je me suis retrouvée a faire un site Internet… Je n’aurais pas accepté ce stage si le site Internet en avait été l’objet depuis le début puisque j’avais déjà réalisé des sites Internet pour mes trois autres stages. Bref je me suis dit que ce n’était pas grave et j’ai fais le boulot.
Le gros du problème arrive maintenant.
Mon contrat de stage devait se terminer quand il m’a parlé d’une entreprise de stickers qu’il allait créer. Il cherchait quelqu’un pour créer des stickers et m’a fait une proposition d’embauche (orale uniquement, évidemment). J’étais vraiment contente car je suis dans une situation financière très difficile et j’en voyais enfin le bout. Je me suis dit qu’il ne me ferait pas de mauvaise surprise vu qu’il connait bien ma prof d’aikido. Bref donc j’ai rallongé mon stage pour dessiner des stickers en pensant investir sur mon futur boulot. L’avenant à la convention ne mentionnait pas une autre mission que celle citée plus haut. Bref arrivée à la fin du stage, et plus de 110 dessins plus tard, le patron m’annonce qu’il ne m’embauchera pas. Bref sur le coup j’ai été tellement choquée que je n’ai pas su quoi dire. J’ai été rémunérée moins de 300 euros pour un nombre suffisant de stickers pour alimenter son site entier. Je lui ai donc demandé de ne pas utiliser mes dessins puisque je n’ai pas été embauchée. Je n’ai pas eu de réponse, mais j’ai appris qu’il comptait vendre mes dessins sur le site de sa nouvelle société.
Désolée l’histoire est un peu longue. Je voulais donc savoir si c’était possible pour une entreprise de faire son chiffre d’affaire sur le travail d’un stagiaire ? Je trouve ça très injuste, je me suis faite avoir, en plus je suis dans une situation difficile comme beaucoup d’étudiant de nos jours. J’espère donc qu’il ne pourra pas au niveau de la loi vendre mes dessins et faire son chiffre sur mon travail sans que je n’en retire aucuns bénéfices…
J’espère que vous pourrez m’aider ! Merci d’avance
Arlette
11 septembre 2008 à 8:19
Bonjour Fanny,
Et voilà, tu es l’exemple type de se que je dénonce dans mon billet. Bon, cela va pas faire avancer ton affaire… Don on passe à l’étape suivante :
1 – Faudrait voir ta convention de stage : Normalement il doit être mentionné un « Maitre de stage » (qui a les compétences pour t’encadrer), l’objet de ton stage (enfin ce que tu étais sensé apprendre), tes horaires, le lieu, voire si tu étais sensé faire de la création : le propriétaire de la dite création.
2 – As-tu une preuve que c’est toi qui a réalisé les stickers ? Non, je met pas ta parole en doute, mais c’est important. Du style : « Tu aurais travaillé sur ton ps portable ou à la maison donc tu peux avoir des archives » ?
En théorie : Si tu peux prouver que ton contrat ne prévoyait pas de création avec les outils de la société, et qu’en plus il n’y a pas de contrat prévoyant que tout travail fait pendant tes horaires de travail est la propriété de l’entreprise : Tu es propriétaire des droits d’auteur. Donc, il ne peut pas s’en servir sans ton accord.
Ce que je t’invite à faire :
1 – Allez au conseil des prud’hommes expliquer ton cas. Avec toutes les preuves que tu peux avoir à ta disposition.
2 – Envoyer une lettre recommandée AR à ton ancien patron lui rappelant tout que tu as fait pendant le stage : « Réalisation du site, des stikers », le nombre d’heures travaillées, les jours… Et lui dire :
a) Que cela ne correspondait pas à l’objet du stage (faire un site si cela avait été indiqué tu n’aurais pas signé la convention)
b) Tu estimes que tu es l’auteur des stickers, vu qu’il n’y a aucun contrat de travail mentionnant un lien de subordination entre l’entreprise et toi pour la réalisation de ceux-ci et donc tu fais valoir tes droits d’auteur.Ce qui implique que tu refuses catégoriquement qu’il les utilise à des fins commerciales, dans l’attente de trouver un accord financier avec lui.
c) Que tu demandes donc la requalification de ton contrat de stage en : « Contrat a durée déterminée » et par ce fait tu lui demandes le complément de ton salaire + indemnité de congés payés + indemnité de précarité.
d) Que bien entendu tu instruits une plainte auprès du tribunal des prudhommes pour faire valoir tes droits, et informe l’URSSAF de son département !
Tout ce que tu peux récolter qui vont dans le sens de prouver que c’est toi l’auteur des stickers il faut le prendre (même des témoignages). Après, tu t’adresses également à un avocat spécialisé dans la propriété intellectuelle (si tu es sur Paris je peux t’en conseiller un). La première consultation est gratuite, donc il pourra te dire au vu des pièces si vous partez gagnant ou pas !
Il faudra qu’il prouve que ce n’est pas lui l’auteur des stickers… Et pour ce faire il faudra qu’il prouve qu’il a une facture de réalisation de ceux-ci… Et c’est là que les ennuis commencent pour lui 🙁 … Donc, je pense que tu as de bonnes cartes en main pour le faire plier.
Conclusion :
D’un côté tu lui demandes ton du, et tu n’hésites pas à aller aux prudhommes pour le faire plier
D’un autre tu lu signifies que tu es l’auteur des stickers : Donc soit il régularise la situation par un contrat d’utilisation de ton oeuvre moyennant finance, soit il ne peut pas les utiliser en attendant la décision du tribunal. Et s’il les utilise quand même, et bien la peine risque d’être encore plus importante ! Vu que l’indemnité sera basée sur le chiffre d’affaire réalisé en cas de victoire pour toi 😉
Voilà quelques pistes à la lecture de ton commentaire 🙂
Comme je l’ai déjà conseillé ici à Morgan : Avec un patron il faut toujours mettre les choses par écrit (même une promesse d’embauche) ! Je sais, cela peut te faire passer pour une personne qui n’a pas confiance, mais il faut rétorquer dans ce cas :
– Si vous êtes honnête cela ne vous portera pas préjudice, par contre vous ne me connaissez pas. Donc cela peut être bénéfique pour vous au cas je me rétracterais. Ce n’est pas pour autant que je n’ai pas confiance en vous, mais enfin un engagement (ou promesse d’engagement) ne coûte pas grand chose mais permet de rassurer tout le monde.
Bon courage pour la suite 🙂
Fanny
11 septembre 2008 à 10:31
Merci beaucoup pour votre réponse.
J’ai eu un mail du juriste de ma fac qui m’a aussi de vérifier s’il y a une clause dans ma convention de stage concernant les droits d’auteurs. S’il n’y en a pas il m’a dit que c’est donc moi qui les détiens. Et heureusement pour moi il n’y a rien à ce sujet dans ma convention de stage. Et je peux prouver facilement que c’est moi qui ai réalisé les stickers puisque je les ai dessiné sur papier dans un premier temps. Si l’entreprise ne vend pas mes stickers je pense que l’affaire s’arretera là, en revenche s’il les commercialise je n’hésiterais pas à faire ce que vous m’avez indiqué.
En tout cas ça m’a servi de leçon. Il ne faut jamais faire confiance et toujours demander un écrit.
En tout cas merci pour tout !
Arlette
11 septembre 2008 à 10:48
Je ne veux pas insister, mais prends tes précautions. Envoie lui déjà un RAR pour lui signifier que tu es l’auteur de stickers ! Et qu’éventuellement si cela l’intéresse tu es prête à un accord financier (par contrat bien sûr), pour lui donner l’exclusivité de ta création. Sait-on jamais. Si cela l’intéresse vraiment tu peux y gagner quelques euros 😉 . Et s’il dit non, et bien démarche les entreprises et tu leurs proposent tes oeuvres ! Car s’il les commercialisent dans 6 mois ou 1 an tu auras oublié et après on pourra te reprocher de n’avoir pas pris tes précautions.
Ca va te coûter quelques euros pour le RAR, mais au moins déjà tu lui montres que tu n’es pas dupe, et en plus il ne pourra pas faire valoir sa bonne foi plus tard : « Oh mais je ne savais pas, elle aurait du me le dire » 😉 …
Videosurveillance
25 mai 2009 à 13:40
Un stagiaire n’est pas la pour faire un boulot de merde que personne ne veut faire dans la boite. Il est la pour apprendre ce qu’est la vie active, et apprendre un métier ou des méthodes de travail. ll est pas la pour faire le café ou trier les dossier.
ericm9
23 octobre 2010 à 12:26
Bonjour,
J’ai trouvé un poste de stagiaire dans un piano bar parisien, je touche 200€ d’indemnisation par mois et mon employeur a décidé de me faire travailler le mois prochain a temps complet (28 jours) pour le même salaire.
Est-ce normal ??
Merci pour vos reponses !
jerome
12 avril 2011 à 23:27
J’ai trouvé un poste de stagiaire dans un piano bar parisien, je touche 200€ d’indemnisation par mois et mon employeur a décidé de me faire travailler le mois prochain a temps complet (28 jours) pour le même salaire.
Est-ce normal ??
oui , c’est normal , aprés tu devras lui astiquer le pompes tous les soirs pour le même prix.
Enfant de la patrie , réveillez vous , le jour de gloire est arrivée.
François
18 juin 2011 à 16:11
Bonjour Arlette et à tous.
J’ai lu attentivement tous vos billets (et réponses au uns et aux autres) et je dis bravo. Sympa cette entraide. Excellente communication.
Bravo à Arlette pour ce billet tellement..vrai.
Bravo à tous pour les réponses aussi…car je suis sur que les futurs stagiaires en lisant ces lignes vont apprendre, vont se préparer au Monde du Travail..et à toute cette hypocrisie « ambiante ».
Je suis Papa de 3 enfants(filles), les deux ‘grandes’ ont commencé voire effectuer des stages (dès la 3ème).
En premier lieu : il faut noter la difficulté de trouver un « bon » stage.
Second point : c’est souvent par connaissance que les parents aident leur(s) enfant(s) à trouver un stage…souvent non rémunéré. Rare sont les boîtes qui paient !!
D’ailleurs, pour compléter, je transmets ce lien à ma « grande » qui suit actuellement un stage « obligatoire » (sic) de 7 semaines x2 ..et elle ne sera pas payé:-((
Elle pourra d’ailleurs poster ici et expliquer également ses expériences en tant que stagiaire depuis sa 3eme jusqu’à ce jour (BTS communication)…avec des déceptions aussi.
Mais cela, je le savais connaissant le secteur privé comme public puisque de mes « hauts » de mes 48 ans, j’ai travaillé depuis mes 18 ans (ça ne me rajeunit pas cette affaire) dans des boites privés, puis publiques (ETAT compris…re-sic)
ETAT ? = > Pas le meilleur des employeurs . (faites ce que je dis, pas ce que je fais)
Je trouve bien scandaleux cette « obligation » de stages.
Cela peut aider en effet un jeune à comprendre le monde du travail, mais à la base c’est tellement honteux cette « obligation » que cela devient presque..ubuesque.
et oui…ils sont nombreux les patrons (et l’Administration aussi) à en profiter….de cette manoeuvre gratuite souvent, de ces compétences aussi (si,si je le dis).
Je le dis clairement, c’est même du travail « au noir » (sans jeu de mots de ma part).
Une belle hypocrisie.
Voilà, ça c’est fait ..c’est aussi mon coup de gueule.
Si vous avez besoin de « vécus », d’expériences..n’hésitez-pas, je vous répondrai volontiers.
Et pour finir, je suis complètement d’accord avec Arlette concernant d’une part son premier billet, d’autre part ses réponses. Tout est dit.
A tous :
Ne vous faites pas avoir…même si je sais bien que c’est dur-dur de trouver un bon stage.
Et à vous les Jeunes….c’est vous notre Avenir, alors n’hésitez-pas à manifester.
« ILS » ne peuvent rien contre vous.
Bon courage.