Jouer tue ?

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Tous les deux ou trois ans, les jeux vidéo violents sont à nouveau mis sur la sellette. Cette fois, c’est le député UMP Jacques Remiller qui dépose une proposition de loi visant à interdire l’édition ou la diffusion de « jeux vidéo contenant une incitation directe à des violences sexuelles, à des sévices corporels, à des actes de barbarie ou au meurtre ».
En fait, M. Remiller se trompe de cible. Les jeux vidéo sont des boucs émissaires idéaux, mais c’est plutôt vers l’autorité parentale qu’il faut se tourner afin d’endiguer les dérapages. Voyons voir pourquoi il faut cesser de se prendre aux jeux vidéos, aussi violents soient-ils.

Tout d’abord, il convient d’exposer les raisons qui cautionnent cette proposition de loi. D’après M. Remiller, le danger surgit du jeu vidéo parce que :

« L’idée vient en voyant… il l y a donc lieu de s’interroger, particulièrement en ce qui concerne le sujet délicat de la violence des mineurs, sur les idées qui surgissent à la vision d’un film ou d’un jeu vidéo d’une grande violence ».

« L’enfant est-il encore apte à distinguer le réel du virtuel ? »

« Un enfant ou un adolescent immergé chaque jour pendant des heures dans un monde virtuel fait de violence gratuite, de meurtre, de torture, sort-il du jeu ou du scénario du film? Est-il encore apte à distinguer le réel du virtuel ? Le tolérable de l’inacceptable ».
D’autres comme Daniel Ichbiah dans son édito de SVM MAC (mars 2008) fustige l’attitude hypocrite des éditeurs qui valorisent des valeurs douteuses sur les publicités et dans les jeux. Il prétend que le message véhiculé est néfaste, pouvant également être détourné.

L’industrie du jeu vidéo est déjà régulée par une signalétique qui distingue les tranches d’âge compatibles avec la maturité du jeu. C’est un procédé similaire à celui utilisé à la télévision et au cinéma Apparemment, ce qui pose problème concerne l’accès aux jeux violents par les mineurs. Cet accès ne serait pas efficacement régulé par la signalétique.

Maintenant que j’ai évoqué les arguments de l’accusation, laissons place au plaidoyer de la défense…

Le premier a priori qu’il faut réfuter concerne le distinguo entre virtuel et réel. Pour ma part, je suis absolument convaincu qu’un enfant équilibré fait parfaitement la distinction entre le virtuel et le réel. Je prendrais uniquement l’exemple de mon fils qui tire sur les ennemis, hémoglobine à l’appui, dans les jeux vidéo depuis l’âge de 3 ans. Malgré l’opposition de sa mère, j’ai tenu à lui expliquer ce qu’est un jeu et comment ce qui se passe à l’écran est totalement virtuel. Le débat est toujours houleux quand je m’insurge contre ce foutu journal télévisé auquel mon fils est exposé avec moins de précaution que pour les jeux. Pourtant, les horreurs qui défilent à la télé sont belles et bien réelles !
Tiens, mon fils vient de lire par dessus mon épaule ce que je suis en train de rédiger et il confirme : « comment des gens peuvent croire que c’est pour de vrai les jeux ? C’est bête car un jeu est un jeu ! ».
Si les jeux vidéos violents sont interdits, alors je ne vois pas pourquoi le journal télévisé est autorisé aux plus jeunes. J’imagine l’importance du nombre de foyers où le JT de TF1 tourne pendant le dîner, sans aucune considération pour les plus jeunes qui sont exposés aux pires images imaginables : guerre, crime, violence, etc.
C’est trop facile et évident de tirer à boulets rouges sur les jeux vidéo tandis que d’autres supports véhiculent des images abominables issues du monde réel.
Je me souviens d’une étude sortie l’an dernier qui expliquait, chiffres du FBI à l’appui, que dans les dix années qui ont suivi la sortie du jeu ultra-violent Doom, les arrestations d’adolescents pour actes criminels a diminué de presque 80%.
Les législateurs sont pourtant des personnes que j’imagine intelligentes, mais l’évidence que le jeu vidéo n’est pas coupable semble leur échapper. Si M. Remiller était censé et courageux, il devrait proposer l’interdiction du JT aux plus jeunes, mais je sombre dans l’utopie en suggérant cela.

Ensuite, je suis intimement persuadé qu’une personne psychologiquement fragile n’a pas besoin de jeux vidéo pour déraper. Encore une fois, le jeu sert de moyen, mais n’est pas la cause. C’est idiot de s’en prendre à un support plutôt que focaliser sur les causes. Sans le jeu, les gosses qui tirent à balles réelles dans les écoles aux Etats-Unis auraient certainement sombré dans la folie. Bien entendu, c’est facile de rassurant de trouver une Playstation et une copie de Doom chez le détraqué, donc causes à effets sont vite reliés. Il faut tout de même rappeler que tous les joueurs de jeu vidéo plus ou moins violents ne se transforment pas en serial killer ou même en petit criminel.

Je n’ai pas la prétention de donner des solutions afin de traiter les déviances psychologiques, mais par contre je vais tout de suite accuser l’entité régulatrice qui est l’autorité parentale. Ce sont les parents qui sont censés servir de guide. Si l’autorité parentale est à ce point dissoute qu’il n’est pas possible de dire à un enfant qu’il a suffisamment joué pour la journée ou qu’un jeu ne correspond pas à son âge, je crois que la société est bien plus mal en point que nous l’admettons. William Golding aurait-il été visionnaire en écrivant Sa Majesté des mouches ?
Pour en finir avec ce débat récurent concernant la violence dans les jeux vidéo, il faut se rendre à l’évidence suivante : ce qui rend un enfant violent se situe dans son environnement, impliquant la violence dans la famille, les crimes du quartier, les brutalités à l’école et surtout le retrait éducatif des parents.

Finalement, il faut accuser les parents et laisser les jeux vidéo tranquilles une bonne fois pour toutes. M. Remiller, je suis désolé de dire que vous n’avez rien compris et que votre proposition de loi est une farce. Afin de vous occuper efficacement de la violence des jeunes, je vous conseille de revoir votre schéma et vous en prendre aux véritables causes plutôt qu’un moyen parmi tant d’autres. C’est une certitude que le jeu vidéo n’est pas le facteur majeur de violence parmi la jeunesse.

Puis j’en ai marre qu’on interdise. Comme j’ai clamé plusieurs fois, l’Etat ne fait qu’interdire depuis l’autorisation de l’IVG en 1974. Cet exemple concernant les jeux vidéo n’est qu’un triste exemple que nous sommes sous l’emprise d’un joug législatif oppressant.
Comme ils disaient en mai 68 : « il est interdit d’interdire ! »

En complément, voici les différents textes de loi qui s’attaquent aux jeux vidéo :

– 09/11/1999 : Proposition de loi de M. Guy Teissier réglementant l’accès des mineurs à certains jeux vidéo (renvoyée à la commission des lois). Proposition de loi déposée le 9 novembre 1999 ;
– 19/12/2001 : Proposition de loi de M.Luca tendant à réglementer la diffusion des jeux vidéos (renvoyée à la commission des lois) ;
– 24/09/2002 : Proposition de loi de M. Guy TEISSIER et plusieurs de ses collègues règlementant l’accès des mineurs à certains jeux vidéo, n° 204, déposée le 24 septembre 2002 ;
– 15/10/2002 : Proposition de loi de M. Lionnel LUCA tendant à réglementer la diffusion des jeux vidéos, n° 302, déposée le 15 octobre 2002 ;
– 20/11/2006, un amendement est déposé conjointement par MM. Remiller, Depierre et Luca, (retiré);
– 10/02/2007, plusieurs amendements dont celui-ci sont déposés par M. Depierre (retiré).

PS : je viens de signaler ce billet à M. Remiller. Voyons voir s’il est assez courageux pour venir débattre ici du sujet ou qu’il est trop « au-dessus » d’un humble blogueur pour s’abaisser à discuter avec moi.

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10 Commentaires

  1. garcon

    12 mars 2008 à 19:01

    Tres bon article mais j’ajouterai que si intervention de l’etat il y a , elle devrait se focaliser sur des quotas publicitaires avant tout. Pour ma part ce qui me derange ce n’est pas tant la violence de certain jeux que le nombre de publicite pour les jeux violents. En effets quand on ouvre un magazine de jeux video ( en particulier pour PC, les consoles ayant un registre plus diverses) ont constate 80 % de jeux axes sur la violence ou la guerre. Il serait de bon ton que ces magazines soit un peu refreine dans cette surenchere.
    En somme la communication a nouveau devrait prevaloir sur la censure.

  2. Babylone

    12 mars 2008 à 23:50

    « Les législateurs sont pourtant des personnes que j’imagine intelligentes, mais l’évidence que le jeu vidéo n’est pas coupable semble leur échapper. »

    C’est attribuer aux « législateurs » (je dirais plutôt ici : aux politiques) la volonté de faire des lois intelligentes et utiles. Alors que c’est leur image qui importe. Ont ils jamais allumé une console ?
    Attaquer les jeux vidéos violents c’est attaquer une cible facile avec des arguments tout trouvés. – Les jeux vidéo deviennent très populaire pour le grand public grâce au casual gaming (nintendo style et mini jeux du net en première ligne) et a la médiatisation qui l’accompagne.
    – Le réalisme graphique des nouveaux jeux offre de belles images sanguinolentes aux accusateurs des jeux violents.

    @Bob alias garcon
    « 80 % de jeux axes sur la violence ou la guerre » Attention aux chiffres qui ne veulent rien dire. tu le sort d’ou ton 80 % ??
    Les plus grosse vente de jeux, je vous rappel que c’est du genre les sims, pokemon, mario, pes et autre.
    Juste pour cette année et au États unis, je vous rappel les charts :

    1. Call of Duty 4 (Xbox 360, Activision) – 330.9K
    2. Wii Play w/remote (Wii, Nintendo) – 298.1K
    3. Guitar Hero III: Legends Of Rock w/guitar (Wii, Activision) – 239.6K
    4. Rock Band (Xbox 360, MTV/Harmonix) – 183.8K
    5. Guitar Hero III: Legends Of Rock w/guitar (Xbox 360, Neversoft/Activision) – 182.7K
    6. Super Mario Galaxy (Wii, Nintendo) – 172K
    7. Burnout Paradise (Xbox 360, EA) – 144.1K
    8. Call of Duty 4 (Xbox 360, Activision) – 140K
    9. Mario Party (DS, Nintendo) – 138.5K
    10. Mario and Sonic: Olympic Games (DS, Sega) – 133K

    Alors passé call of duty, il n’y a pas trop de quoi s’alarmer niveau violence …

  3. garcon

    13 mars 2008 à 0:14

    pourquoi Bob ? 🙂
    J’excluait les jeux oriente console de jeu , je parlais specifiquement des jeux PC… Mais bon mon propos est surement legerement hors jeu , car ma vision des magazine de Jeux PC concerne les mag US ( vivant en Californie forcement…). Les 80 % c’est un chiffre qu’on s’etait amuse a calculer avec des amis concernant ces magazine
    Allez je retire mon commentaire et m’excuse pour son approximation, mais je maintien ce sentiment de voir trop de pub pour les jeux a tendance violentes dans les mags PC… aux USA.

    Apres sur le fond je penses que denoncer les jeux videos comme un vecteur de violence poussant a l’acte dans la vie « reelle » est franchement stupide.

  4. Laurent Bourrelly

    13 mars 2008 à 15:24

    @ Babylone : merci pour ton hit parade qui est instructif. COD est premier et c’est le seul jeu « violent » que je remarque. De plus, c’est un jeu de guerre qui n’est pas à tendance ultraviolente ou effrayante comme GTA ou Doom. COD ne dévoile rien de plus que le JT et les livres d’histoire. De plus, tous les petits garçons jouent à la guerre.
    En tout cas, ta liste confirme que les joueurs ne sont pas avides de jeux violents.
    Le sentiment de garcon suggère également pourquoi les législateurs visent périodiquement les jeux vidéo. La pub pour les jeux dits « violents » marque peut-être plus les esprits tandis qu’elle ne transcrit pas la tendance générale.

  5. Serge

    13 mars 2008 à 18:58

    Hum, les jeux vidéos une cible facile, or selon moi au contraire les jeux vidéos les plus violents dissuadent les gens, soit par leur réalisme effrayants, soit parce qu’il peuvent se défouler sans le faire pour de vrais.
    Bref comme l’a résumer Laurent y a pas besoin d’un jeu pour devenir taré, et la télévision est plutôt en première ligne, regarder le journal téléviser, il parlent quasiment que de truc pas bien (guerre, meurtres, viols, agressions, marée noire, incendie ..)

  6. Acidifié

    16 mars 2008 à 16:22

    Ces interdictions qui menaçent les joueurs depuis des années sont tout à fait ridicules. Rien n’empêchera un jeu violent de circuler sous le manteau, et l’absence de jeux violents ne changeront rien.
    Qu’on interdise aussi tous les films violents, toutes les paroles violentes, …

    Ce qui gène dans les jeux vidéos, c’est que ça s’adresse aux jeunes, que c’est moderne, et que les députés ne comprennent sans doute pas leur intérêt.

  7. Médor

    16 mars 2008 à 18:54

    Je ne suis pas d’accord avec vous. Les jeux vidéos ont bel et bien une influence que vous ne soupçonnez pas. Ainsi, c’est à force de jouer à Zelda et de sortir ma grosse épée pour choper la princesse que je suis devenu obsédé sexuel.

  8. Geoffrey

    16 mars 2008 à 19:44

    Il faut être juste. Oui les jeux vidéos ont une influence sur le comportement (à forte dose of course). Mais qu’ils soient sanglants ou pas, le phénomène est réel. Il désocialise l’enfant ! Je parle des gamins qui passent des heures devant leur ordi, ou leur console. Le danger qui les guêtent c’est qu’ils en arrivent à ne vivre que pour le jeu et donc s’éloigne de la réalité.

    Par contre, je ne crois pas que cela influence leur comportement : Dans le jeu je peux tuer, donc je vais tuer mon voisin. Aux états-unis le problème des gamins qui tuent leurs camarades c’est pas qu’ils sont influés par les jeux vidéos mais tout simplement parce qu’ils ont accès à une arme. Si j’ai accès : C’est donc que je peux m’en servir. Si mes parents ont une arme c’est pour s’en servir. Donc je peux moi aussi m’en servir !

    Je suis de la génération ou l’on jouait avec des épés en bois, et des armes en plastic, c’est pas pour autant que les gens de ma génération sont devenus des fous tueurs. Et même les gamins d’aujourd’hui (les jouets sont de plus en plus sofistiqués) font la différence entre une arme fictive et réelle.

    Mais interdire les jeux vidéos sous prétexte qu’ils sont violents c’est tout simplement pour satisfaire une majorité de parents qui ne veulent plus se donner la peine de discuter avec les enfants pour leur expliquer la réalité. Encore une fois c’est pour « dé-responsabiliser » les parents.

    – Un enfant se drogue : C’est la faute aux dealers !
    – Un enfant est impoli : C’est la faute aux enseignants !
    – Un enfant est violent : C’est la faute aux jeux vidéos !
    – Un enfant dégrade les lieux publics : C’est la faute à la municipalité, il n’a pas de terrain de jeux !

    et on peut continuer la liste… Bref, la responsabilité des parents est de plus en plus diluée.

    C’est les parents qu’il faut éduquer, pas sanctionner les enfants ! Car un enfant qui passet + 12 h/jours devant son écran ou sa console de jeu c’est tout de même qu’il n’a pas ses parents derrière pour le lui interdire.

    Mais à coup de petites lois « presque anodines » … Une petite par ci, une petite par là (je dis presque anodines vu que cela ne va toucher qu’une minorité de concernés), on va vite se retrouver devant un Etat totalitaire !

    A cette allure, bientôt tout sera interdit : Sauf ce qui serait explicitement permis !

  9. OursonMignon

    27 juin 2008 à 8:02

    Aaah ! Superbe image, Silent Hill, mon jeu prefere … un univers vraiment a part que j’ affectionne depuis le premier opus, vraiment passionnant, je le conseille a tous !

    Sinon absolument d’ accord avec le papier et l’ avis de Geoffrey qui se rapproche du mien dans la mesure ou l’ on est dans une demarche de de-responsabilisation et de trouver un coupable a tout prix.
    Mais sur quel fond ceci peut etre benefique aux puissants ? Simplement parce que la responsabilite est un vrai probleme, elle amene a reflechir chacun de ses actes et pensees, a faire fonctionner son esprit critique, a exprimer sa personnalite, a faire valoir son avis, ses accords et desaccords, et tout ceci est bien entendu incompatible avec la volonte des puissants qui nous prefere moutons que responsables et conscients de nos actes.

    Il faut un coupable ! C’ est le jeu bien sur, un probleme complique et marginal, une solution simpliste. Le peuple veut une reponse, le peuple a peur …” sshhhhcr … bonsoir bienvenue sur TF1 aujourd’ hui 27 juin on a pu constater une montee de la violence dans les … shhhhhcr … France deux, hier soir a Trifouilli les Oies trois jeunes entre 14 et 17 ans ont tortures a mort une petite fille de six ans, son corps a ete retrouve affreusement mutile, les aggresseurs auraient use d’ instruments de torture comme des pinces, aiguilles, … shhhhcr … France trois .. suite au drame de la tuerie de …. “ …………..

    Et c’ est tous les soirs la meme chose. Il faut une reponse pour que le peuple ne sombre pas dans la psychose generalisee, alors dans ces faits divers marginaux metant en cause fou et psychopates, il faut trouver un coupable. Aujourd’ hui c’ est leu jeu, la reponse a tout. Ouf, le peuple est rassure.

    Fastoche la propagande.

    Et si on prenait un exemple concret ? Je sais pas si vous en avez entendu mais je regardais des infos bien occidentales apres avoir zappe en vitesse sur les chaines japonaises. J’ ai pu voir la belle difference entre les deux facon de travailler.
    Le fait divers concerne la tuerie d’ Akihabara ( un chouette quartier ou j’ allais faire le plein d’ electronique et de jeux quand j’ etais sur place ). Un jeune homme ecrase volontairement des pietons et sort de son camion pour massacrer d’ autres personnes au couteau de chasse … a Akihabara !! le temple de l’ electronique, du jeu video !
    Au Japon bien entendu les infos ont relates d’ un fou criminel dont la cause est son integration dans une universite moyenne et son travail moyen dans une vie moyenne, mais chez nous haha, grosse marade, c’ est la faute aux jeux videos.

    Comme c’ est pathetique. “ Ah oui les japonais ce sont tous des harcore gamers “ … tout ceci est premierement nauseabond de stereotype occidental et secondement completement faux et inculte au vu de la culture video japonaise. Ayant vecu au Japon, et etant toujours tres proche avec des gens du pays, je pense avoir eu l’ occasion de voir a quoi ressemblait la societe japonaise, qui malgre ses nombreux defauts n’ est pas une societe d’ abrutis de jeux videos violents. Bien au contraire, la grande majorite des jeux videos japonais sont d’ une niaiserie risible ( des jeux genre histoire a l’ eau de rose aussi bien apprecies par les hommes et les femmes, ou des petits jeux tout mimi avec des titi animaux … etc etc enfin je trouve ca sympa ^^) … alors avant d’ abrutir le peuple d’ enormites dont meme un enfant saurait denoncer la stupidite ( cf temoignage de Laurent ), il faut utiliser un peu sa tete et arreter de prendre les gens pour des moutons.

  10. JPop

    15 décembre 2010 à 0:38

    @Medor Mdrrrr.. peut être pour certaines personnes en effet… malheureusement… mais les jeux vidéo ne sont pas à prendre au premier degré, surtout les jeux vidéo violent. Personnellement je trouve que c’est un bon moyen de décontracter, mais il ne faut pas en abuser bien sûr, c’est à dire pas que ça quoi ^^

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