Acceuil France Le Sarkozy nouveau est arrivé

Le Sarkozy nouveau est arrivé

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Fini les Ray-Ban, la Rolex et le jogging télévisé ! Désormais, le président Sarkozy refaçonne son image selon les exigences de son équipe de conseillers.

C’est Le Monde d’aujourd’hui (14/03/08) qui publie un article expliquant la subtile transformation médiatique du président, entre les deux tours des municipales. L’équipe de conseillers du président l’oblige à changer d’attitude car les sondages sont négatifs et le résultat du premier tour des élections municipales est inquiétant pour la majorité au pouvoir.

L’ absence des lunettes de soleil Ray Ban lors de son dernier voyage en Afrique du Sud, la disparition des images de jogging à Paris et le poignet sans Rolex pendant le voyage au Tchad sont des indices du changement d’image, mais la trace la plus visible concerne les visites de terrain hebdomadaires. Durant ces visites, Sarkozy veut se rapprocher un peu plus des Français. Les thématiques de ces visites sont également moins flamboyantes (hommage aux résistants sur le plateau de Glières en Haute-Savoie), marquant un retour vers les traditions présidentielles plutôt que le changement radical effectué après l’élection de Sarkozy.
Tout cela respire un air d’influence chiraquienne s’il n’en faut. Dans un précédent billet qui traitait de la Sarkologie, je m’interrogeais sur les singularités de la méthode Sarkzoy. Je pensais que la fonction présidentielle méritait de subir une modernisation, rendant les intentions du style Sarkozy tout à fait louables.

Ben, j’ai changé d’avis…
Depuis le 17 janvier, date de publication de mon traité de Sarkologie, l’image du président s’est largement ternie. La fonction présidentielle devient une farce à cause de l’omniprésence du couple présidentiel dans les pages des magazines et blogs people, l’incident au Salon de l’Agriculture, l’invention de la génération « bling bling » en hommage à l’attirance du président pour le clinquant, etc.
La fonction de chef d’Etat doit être respecté et ce n’est plus le cas actuellement en France. Sarkozy en tant que bouffon national a débordé depuis longtemps du cadre de l’émission des Guignols de l’info sur Canal +. Il me semble qu’un président français n’a jamais été autant moqué que Sarkozy.

La tentative de changement d’image était impérative car la dévalorisation de l’image d’un chef d’Etat n’est jamais bénéfique au pays.
Ceux qui suivent régulièrement Adicie savent que je suis politiquement orienté vers la monarchie constitutionnelle plutôt que la démocratie représentative. Attention, je n’ai pas dit monarchie absolue, mais bien constitutionnelle. Le seul changement par rapport au système que nous possédons concerne le chef d’Etat qui n’est pas élu, mais descendant de la famille royale. C’est un système largement représenté en Europe qui présente de nombreux avantages :

  • Le chef d’Etat est né pour régner. Il s’est forgé une éducation et une morale qui lui permettent de représenter son pays le plus dignement possible.
  • Le pouvoir n’est pas entre les mains du chef d’Etat. Il existe un ou plusieurs Parlements représentant le peuple, ainsi qu’un gouvernement dont le Premier ministre est élu démocratiquement.
  • Le chef d’Etat peut conseiller utilement le gouvernement sur des questions sensibles sur le plan national et international. Son expérience et ses connaissances sont un atout dans de nombreuses situations.

Dans les pays possédant une monarchie constitutionnelle, la stabilité politique et sociale est de mise. Le pouvoir royal est neutre, mais il impose le respect national et international. Tout le pouvoir actif est placé entre les rouages du pouvoir exécutif, du pouvoir judiciaire et du pouvoir législatif. Par contre, en cas de choc entre ses différents pouvoirs, il faut une force qui puisse dégager le grain de sable, impliquant le pouvoir royal de manière complètement bénéfique. Que ça soit sur le plan national ou international, le roi est le garant d’une opinion neutre, toujours dans l’intérêt du pays et des citoyens.
Le roi n’est pas un citoyen comme les autres car il est au-dessus des opinions et des divergences. Son seul intérêt est celui du peuple et du pays. Il est le garant du maintien de l’ordre et de la liberté. Le roi est né afin de préserver ses conditions, faisant de lui le meilleur garant possible de la stabilité politique et sociale.

La monarchie constitutionnelle n’a rien à voir avec la monarchie absolue où le monarque détient la totalité du pouvoir. Le problème est qu’en France nous confondons allégrement les deux systèmes. Pourtant, la Révolution française est terminée depuis 1794, mais les stigmates sont encore présents.
Dans quasiment toutes les discussions où j’évoque l’idée d’une monarchie constitutionnelle, le premier mot qui viennent à la bouche de mes interlocuteurs est « royaliste ». Pourtant, ils se trompent car être monarchiste constitutionnel n’implique absolument pas d’éradiquer la démocratie, mais au contraire de la sublimer.

Mon opinion politique a pris date durant l’adolescence. Le déclic s’est fait à la lecture du livre Louis XX par Thierry Ardisson auquel je profite de l’occasion pour marquer mon hommage. Thierry Ardisson m’a suivi pendant toute ma vie, depuis ses interviews décalées dans le magazine Rock N’ Folk jusqu’à ses nombreuses émissions de TV en passant par quelques uns de ses livres. J’ai l’impression qu’Ardisson m’a servi de père spirituel pour de nombreux pans de ma culture et certainement pour mes opinions politiques. Donc, M. Ardisson, si vous passez par ici, merci pour m’avoir influencé dans de nombreux domaines et vous me manquez depuis que vous êtes sur Canal + (Canal + n’est pas vendu dans ma petite principauté d’Andorre et c’est difficile à pirater).

Pour revenir et conclure sur la monarchie constitutionnelle, ainsi que sur le problème actuel de l’image du président, je dois avouer que si un roi nous représentait, il y aurait beaucoup moins de chances que nous observions une telle décrépitude de la fonction présidentielle. Le contre-exemple existe, notamment en Angleterre (quoi que la reine mère tient parfaitement son rôle), mais pour la vaste majorité des monarchies constitutionnelles, la stabilité politique et sociale est remarquable, ainsi que l’image du chef d’Etat qui est excellente.
Nous avons un roi qui s’appelle Louis XX, mais il est exilé en Espagne. Nous avons également eu des semis monarques avec Mitterrand et Chirac durant les années de cohabitation où le président n’avait plus de pouvoir actif.
Je n’oserais conclure en disant qu’il faut rappeler Louis XX pour sauver la face du pays, mais j’ose avouer que la pensée me traverse l’esprit.

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25 Commentaires

  1. GK

    15 mars 2008 à 3:34

    Louis XX roi de France?
    Bonne idée, il pourra en profiter pour appliquer la politique de son arrière grand père, le vénérable Caudillo.
    La fascisme, c’est la gangrène, en Andorre comme à Paris

  2. Laurent Bourrelly

    15 mars 2008 à 5:05

    Ouah quel amalgame !
    En effet, Louis de Bourbon est l’arrière petit fils de l’épouse de Franco.
    C’est un peu léger pour l’accuser d’être une graine de dictateur ou de fasciste.
    Avec des raisonnements comme celui-là, c’est clair que le débat va tout de suite voler très haut !
    Franchement, il vaut mieux s’abstenir de commenter plutôt que d’écrire de pareilles idioties, surtout en anonyme peureux (même l’eMail est bidon).

  3. Médor

    15 mars 2008 à 8:25

    Deux questions Laurent, parce que si je suis en totale opposition avec l’idée d’un roi en France, je ne connais pas le détail du sujet :

    1/ Louis XX n’est pas le seul prétendant au trône de France. Comment décidons-nous pour choisir un souverain ? On laisse les royalistes se déchirer entre eux et on prend le gagnant ?

    2/ Louis XX est-il lui-même partisan d’une monarchie constitutionnelle ? Quelles sont ses idées sur la bonne marche du pays ?

    Merci à toi !

  4. Laurent Bourrelly

    15 mars 2008 à 14:04

    En effet, il y a bagarre entre les Orléans et les Bourbons pour la légitimité du trône. C’est juste des histoires de qui a couché avec qui il y a longtemps…

    Louis XX n’a aucune intention de revenir sur le trône. Ça n’arrivera pas, mais des illuminés comme Ardisson ou moi pensent qu’un roi est un meilleur garant de la liberté qu’un président.
    Regarde un peu comment ça se passe chez nos voisins (Hollande, Espagne, Belgique, Luxembourg, Angleterre, Suède, Danemark, etc.). Les scandales liés à la corruption, connivences et autres privilèges ne pullulent pas comme chez nous depuis l’avènement de la V République (Chirac et Mitterrand ayant atteint des sommets).

    Je sais bien que mes propos choquent dans une France qui porte toujours les stigmates de la Révolution. « Mon dieu, tu n’as pas honte; il y a tant de gens qui sont morts pour la liberté sur les barricades » est le refrain que j’entends couramment.
    Par contre, il suffit de traverser la frontière pour observer une attitude radicalement différente. En Espagne, même les nationalistes basques et catalans ne sont pas à clamer la tête du roi à tout bout de champ.

  5. Olivier SC

    15 mars 2008 à 18:27

    Rien à voir, pardon et le mail, j’ai pas le temps de chercher …

    Tu penses à nous refaire un petit article pour les Blogs4Burma car tu es toujours dans la liste des ( http://oliviersc3.wordpress.com/ ) ?! … 😉

    N’oublies pas le logo que tu peux prendre chez moi si tu ne l’as pas …

    Allez, et ne penses plus trop aux rois ; même si le mari de Carla t’embrouille 🙂

  6. Laurent Bourrelly

    15 mars 2008 à 18:54

    En effet, je pensais l’autre jour qu’il serait temps de reparler de la Birmanie. Je vais publier quelque chose ce week-end 😉

    Concernant mon appel au roi, c’est évident que c’est une complète utopie de ma part, en réaction à la décrépitude actuelle de la fonction présidentielle.
    Je suis partisan de la monarchie constitutionnelle en valeur absolue parmi tous les choix de systèmes poltique. Ce n’est pas un cheval de bataille afin de restaurer un chef d’Etat en France qui soit autre chose qu’arriviste et corrompu jusqu’à la moëlle.

  7. Acidifié

    15 mars 2008 à 23:15

    En même temps, je ne vois pas pourquoi le rappeler, lui : il n’a aucune légitimité, de toutes façons! Et puis comment le pouvoir monarchiste pourrait-il être neutre ? On peut se douter qu’il sera plutôt conservateur… ce qui n’est pas neutre.

    Il est écrit que Le Monde publie un article sur les subtils changements de Sarkozy… Le Figaro aussi s’y met avec une très jolie formule :

    Ce qu’il prépare pour l’après-municipales
    Gouvernement, vie privée, relation aux Français, collaborateurs : le chef de l’État s’attelle à quatre chantiers.

    Autant dire qu’il ne change pas grand chose…

  8. Laurent Bourrelly

    16 mars 2008 à 0:25

    Le pouvoir du roi est neutre par constitution, mais ce qui me frappe plutôt est le refus vindicatif d’admettre que le système utilisé en France n’est peut-être pas le meilleur.
    Tous nos voisins qui possèdent une monarchie constitutionnelle sont donc sous le joug d’un monarque impitoyable ?
    Déjà, ils ne possèdent pas des présidents tous plus corrompus les uns que les autres et qui n’ont pour seule ambition que la leur. Cela me semble déjà un énorme atout. Même si le reste de la pyramide est pourrie, il reste tout de même quelqu’un d’intègre au-dessus de la meute.

  9. Médor

    16 mars 2008 à 8:46

    Quels sont les pouvoirs du roi dans une monarchie constitutionnelle ?

  10. Laurent Bourrelly

    16 mars 2008 à 11:06

    Je ne pourrais pas dire mieux que Wikiprout sur le sujet
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Monarchie_constitutionnelle

  11. Médor

    16 mars 2008 à 13:51

    Oki merci ! Pour ma part, je suis tout à fait d’accord avec :

    le système utilisé en France n’est peut-être pas le meilleur

    Mais je doute que l’adjonction d’un symbole à un système l’améliore en quoi que ce soit. Pour faire vite, je pense que les personnes ne participent pas assez aux décisions qui les concernent et que cela génère tous les effets pervers que l’on peut recenser.

    Plutôt que de rechercher une personne providentielles, je serais plutôt pour un progrès des modes de décision en vigueur, permettant aux personnes impliquées de peser réellement sur les décisions en question.

    Je conviens d’avance que c’est, hélas, peut-être aussi utopique que le sacre de Louis XX ! Mais chacun son rêve…

  12. Laurent Bourrelly

    16 mars 2008 à 15:46

    Tout à fait d’accord sur le fait que la situation est bien trop grave pour qu’un éventuel retour du roi change quelque chose. Ca ne sert à rien d’avoir une tête de pont saine si toute la construction est pourrie.
    Le problème récurrent concerne toute la classe politique qui est totalement gangrénée. Pour palier à cela il n’y a que le « renouvellement des factions » (Thomas Jefferson); c’est-à-dire que les politiciens en place ne restent pas assez longtemps sous leur mandat pour affectionner les privilèges liés au pouvoir.
    Disons que c’est mission impossible, donc le caca va continuer de perdurer.

    Le système que tu préconises est en place en Suisse ou l’était dans la Grèce Antique (démocratie directe), mais le nombre d’habitants en France et la taille du pays rendent la tâche plus ardue. S’il faut voter, comme en Suisse, pour planter un arbre sur la place publique, la paralysie guette inévitablement.
    Cela dit, j’affectionne également ce système.

    C’est dommage car je reste persuadé que la politique est un métier qui ne s’improvise pas, mais la cupidité humaine sclérose tout système qui est fabuleux en théorie.
    Je prends même l’exemple du communisme qui est sans doute le système politique le plus pur, mais il n’y a pas besoin de grande démonstration pour illustrer le fait que les hommes ont totalement galvaudé les idées de Marx.

  13. l'Ours

    17 mars 2008 à 10:20

    Il pourra faire ce qu’il veut mais le Nico me fait trop penser à Jérôme Kerviel en terme d’approche professionnelle du job qu’on lui a confié.

    Pour ce qui est de la monarchie, quand on voit tout le mal qu’a fait la courronne d’Angleterre encore récemment, on n’a pas obligatoirement envie d’adhérer.

  14. Laurent Bourrelly

    17 mars 2008 à 14:33

    Qu’a fait la couronne d’Angleterre ces derniers temps ? S’il y a bien un exemple de famille royale à ne pas citer, c’est bien celle là.

    Pourtant Lours, tu vis dans une monarchie constitutionnelle en Andorre.
    D’ailleurs, le truc amusant est que le président de le République française est notre co-prince (depuis que le Comte de Foix a perdu ses droits), mais il fait moins de dégâts qu’en France puisqu’il n’a pas de pouvoir actif 🙂

  15. Laurent Bourrelly

    17 mars 2008 à 19:54

    J’ouvre un nouveau commentaire pour mettre en avant une traduction d’un billet de blog de Lluis Bassets, éditorialiste et directeur adjoint d’El Pais, premier quotidien espagnol (même groupe que Le Monde et équivalent en termes de qualité).
    Il résume avec beaucoup plus de talent que moi tout ce que je pense actuellement.

    L’injonction que ie roi d’Espagne avait adressée à Hugo Chavez pourrait parfaitement valoir pour Nicolas Sarkozy (Note de Laurent : le 11 novembre dernier, à l’issue du sommet ibéro-américain, un Juan Carlos excédé avait lancé à Chavez : « Por qué no te callas » ( » Mais vas-tu te taire !), phrase que Bassets a reprise en titre de sa tribune). Dans l’état actuel des choses, le mieux qu’aurait à faire le président de la République française serait de se taire et de se faire oublier. Je suis certain que le gouvernement lui en saurait gré, tout comme les nombreux candidats UMP qui se présentent le 9 mars prochain. Ils constatent au quotidien à quel point le président compromet leur avenir – car les écarts de conduite sarkoziens commencent à exaspérer sérieusement les Français.

    Mais se taire lui est impossible. Il en est incapable. C’est au-delà de ses forces. Et au-delà de ce que peuvent lui suggérer ses conseillers. Si tant est qu’un quelconque conseiller se risque à lui donner le moindre conseil sincère. Et que lui soit disposé à écouter qui que ce soit.

    Le président n’est aujourd’hui plus un rassembleur, un facteur d’unité, mais un chevalier de la discorde, un diviseur. Il divise par ce qu’il dit et par la façon dont il le dit, toujours soucieux d’entretenir sa gloire personnelle, et reconnaissant difficilement quoi que ce soit à qui que ce soit. Tout le monde sait maintenant que Sarkozy est le président de la frénésie, de la logorrhée et de la frivolité grandiloquente, et plus personne ne se cache pour le dire. Ce type de comportement lui vaut de nombreuses critiques dans ses propres rangs. Son ardeur à monopoliser l’actualité française, voire internationale, le porte à faire des propositions et des déclarations de plus en plus retentissantes, toujours par souci de notoriété personnelle. Au début, cela amusait beaucoup, et est même devenu un sujet de plaisanterie pour ses collègues étrangers, Mais aujourd’hui, ils saturent et fatiguent. Le roi est nu et il est temps de mettre le holà, comme l’ont fait un groupe de personnalités politiques de tous bords, Villepin, Bayrou et Royal en tête. Le risque s’étend bien entendu à la crédibilité même de la France et à ses projets politiques immédiats. Dans son état actuel d’excitation permanente, je vois vraiment très mal comment Sarkozy pourrait aborder la présidence française de l’Union européenne (à partir du 1er juillet prochain) avec des chances de réussite. Les 26 autres Etats membres ne prendront au sérieux aucune de ses propositions s’il continue à les lancer et à les défendre dans les termes narcissiques et pompeux qui sont désormais d’usage à l’Elysée. Malgré les efforts louables du gouvernement et malgré la compétence et le professionnalisme indéniables de la diplomatie française, ces acteurs auront tout le mal du monde à imposer une présidence européenne de bonne tenue avec un Sarkozy en permanence dans leurs pattes. La prochaine étape importante viendra après les municipales, lorsque Sarkozy sera très tenté de remanier son gouvernement. Ses mauvais instincts peuvent le pousser à s’acharner contre les ministres les moins dociles, voire contre son Premier ministre. Il a déjà dit qu’il poursuivrait l’ouverture vers le centre et vers la gauche. Mais son pouvoir de séduction me semble désormais neutralisé : le miroir s’est bel et bien brisé. Son parti, l’UMP, devrait plutôt exiger du président un peu de cohérence et l’inciter à remanier sa propre équipe de conseillers.

    La façon dont Sarkozy traite la presse, ses réponses méprisantes aux questions des journalistes, ses amitiés ostentatoires avec les grands patrons des médias, ses insolences et ses impertinences, et maintenant sa plainte en justice contre Le Nouvel Observateur sont indignes d’un démocrate et d’un homme d’Etat. C’est même encore plus inconvenant de la part de quelqu’un qui prétend être un grand admirateur des Etats-Unis, pays dans lequel le premier amendement de la Constitution garantit la liberté d’expression.

  16. Arlette

    18 mars 2008 à 9:09

    Me voilà de retour ! Donc j’ai quelques lectures de retard 🙁

    Mais enfin, je profite de ce billet pour vous faire partager mes vacances… A Aurigny (Alderney pour les anglophones), petite île anglo-normande j’ai demandé ce qu’on pensait de Nicolas Sarkozy.

    – Ceux qui le connaissent (ils sont rares) : Il passe pour un homme pas digne de confiance (mais ils n’ont jamais entendu parler de Carla Bruni)
    – Les autres : Ah ! Vous avez changé de président ? Le président c’est Jacques Chirac non ?
    – Pire encore : Ils en sont resté au deuxième tour des présidentielles : Chirac/Le Pen !

    Conclusion : Le Pen est plus connu que Nicolas Sarkozy !

    Faut dire que là bas, vous avez l’impression de rajeunir : On se croirait dans les années 60.

    Il a encore du boulot pour laisser une trace de son passage, le président. Pourtant l’ile n’est pas très loin de la France.

    Pour en revenir au billet : Le problème de Nicolas Sarkozy c’est que le pouvoir lui monte à la tête. Il s’imagine qu’étant le premier français, il sait tout fait, il connait tout, donc il n’a de conseil à recevoir de personne. Et bien c’est pas gagné. Il nous promet des lendemains difficiles.

  17. Laurent Bourrelly

    18 mars 2008 à 17:27

    Franchement, c’est plus qu’inquiétant de voir le président se faire défoncer de la sorte par un éditorialiste aussi influent que Bassets.
    Les vues de l’extérieur sont souvent révélatrices d’éléments que nous occultons depuis notre petit bout de la lorgnette.
    Plus j’y pense et plus Sarkozy me fait penser à John Gotti, parain de la mafia à New York.

  18. Olitax

    21 mars 2008 à 8:09

    Allez voir cette vidéo plaines de contradictions 🙂 http://www.wat.tv/video/video-sarkozy-compilation-i0h5_i0ec_.html

  19. Laurent Bourrelly

    21 mars 2008 à 18:52

    Bah, c’est toujours facile de faire ce genre de montage. Sarkozy n’est ni plus ni moins qu’un homme politique qui profite des opportunités. C’est la même chose pour tous les autres et ce genre de montage peut être effectué pour le reste de la classe politique.
    C’est pas que je prends sa défense, mais la démonstration est un peu trop fastoche.

  20. Laurent Bourrelly

    27 mars 2008 à 22:22

    Une émission sur France 3 qui parlait de la monarchie en Europe.
    Cela ouvrira peut-être les yeux aux plus sceptiques
    http://programmes.france3.fr/droit-d-inventaire/34997128-fr.php

  21. cedric06

    5 août 2008 à 17:12

    pensez vous que monseigneur louis duc d’anjou a une chance de regner en france?et pourquoi ne cherche t-il pas a se faire connaitre aux français?Et sur tout pourquoi ne se mele t-il pas de la politique fraçaise?Merci a vous

  22. Laurent Bourrelly

    8 août 2008 à 15:20

    Pour entrer en politique, il faut vraiment être passionné ou arriviste. J’ai simplement l’impression que le Duc d’Anjou n’est pas du tout intéressé par la vie politique française. Cela dit, il est encore jeune, donc il dispose encore de nombreuses années devant lui avant de se décider à faire valoir ses opinions sur la place publique.
    C’est clair qu’il est totalement absent de toute exposition médiatique, hormis les habituels suiveurs de dynasties tels Gala & Co.

  23. Camilla

    13 juin 2009 à 12:24

    Je viens de lire en diagonale plusieurs articles, ayant tout jsute découvert le blog. Un « ouf » de soulagement me traverse : enfin quelqu’un pense comme moi.

    La monarchie constitutionnelle, quand elle est bien menée, permet une belle représentation du pays (sans connotations trop politiques) et un gouvernement qui s’occupe de son pays en économie, santé, social… Regardez vers le Nord : Danemark, Suède et Norvège sont des monarchies constitutionnelles et ont été les pourfendeurs de la social-démocratie. C’est aussi au Nord que vous trouverez les PIB/habitant les plus élevés de l’Europe.

    Comparez le coût de la Présidence française et celui de la famille Royale du Danemark…

  24. Laurent Bourrelly

    13 juin 2009 à 13:11

    Hey salut Camilla !
    Ca fait un paquet d’années depuis le lycée…
    J’ai également parcouru ton site et c’est carrément du sérieux. Félicitations 😉

  25. Sondages Sarkozy

    17 janvier 2012 à 19:38

    Bonjour,
    L’avantage d’élire un Président c’est qu’on le choisit. Un roi … On ne le choisit pas et quand on ne l’aime pas… On le garde (ou on le guillotine). C’est tout de même à réfléchir non ?
    Dommage de ne pas publier plus de billets sur ce site.

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